Bourg-en-Bresse : Congrès national des Pompiers
- Détails
- Catégorie : Actualité France
- Publié le Samedi, 29 Septembre 2018 09:50
Au congrès national de Bourg-en-Bresse, plusieurs stands et
rencontres sont consacrés au recrutement dans un secteur exigeant avec un turn over important.
Avec 4,5 millions d’interventions en 2018, soit une toutes les 7 seconde et eur nombre des ne cesse d'augmenter. 80% concernent le secours à personnes loin devant la lutte contre les incendies (6%).
Les pompiers engagent chaque année des milliers de professionnels (16% des effectifs) des militaires (5%) ou des volontaires à 80%, une spécificité française …
Nous ne recrutons pas que des Superman ! tient à préciser Eric Florès, chef des pompiers de l'Hérault.
Des concours sont organisés tous les 2 ou 3 ans. En 2018, 3 715 postes sont accessibles aux plus de 18 ans avec le brevet des collèges ou un diplôme équivalent.
Pour les militaires, 1 200 postes sont ouverts/an à la Brigade des Sapeurs-pompiers de Paris. On recrute en moyenne 80 personnes par mois, et on a encore besoin de 200 à 300 personnes cette année, explique le lieutenant-colonel Gabriel Plus, porte parole de la BSPP. Bien sûr, il y a les soldats du feu et les secouristes, des médecins urgentistes, notre cœur de métier mais aussi des techniciens : en informatiques, en maintenance automobile ou bâtiments et des plombiers, détaille-t-il.
Informer les jeunes sur le quotidien du métier
Avec le dispositif Jeunes sapeurs-pompiers (JSC), 28 000 jeunes de 11 à 18 ans (dont 8 000 nouveaux /an) commencent ainsi à se former aux activités dans les casernes, 1fois/semaine. Les plus jeunes peuvent venir avec leurs parents aux formations de premiers secours organisées le week-end.
Plus de 800 jeunes, souvent des étudiants, font leur Volontariat de service civique (VSC) en caserne de pompiers, où ils viennent travailler 4 à 5 fois par mois pendant 10 mois, à l’instar de Mamoudou Gassama, le Malien devenu célèbre en sauvant un enfant qui escaladait la façade d'un immeuble au mois de mai. Selon ses souhaits, il commencera une formation en octobre à la Brigade des Sapeurs Pompiers de Paris.
Les volontaires représentent 80% des 240 000 sapeur-pompiers
Ils exercent à temps partiel, en marge d’une autre activité professionnelle. En moyenne 20 h/ mois pour environ 215 € : une sorte de sacerdoce dans des conditions de plus en violentes ! Et contrairement aux nombres d'interventions, les engagements citoyens et altruistes stagnent… Un tiers des pompiers ne vont pas au-delà de 5 ans, faute notamment de pouvoir poursuivre en cas de changement de métier ou de région.
Ce sont des personnes attachées à leur territoire qui veulent participer à la protection des leurs, explique Eric Faure, président de la Fédération nationale des sapeurs pompiers de France. La FNSPF espère attirer des jeunes dans le cadre du Service national universel (SNU) d'un mois, expérimenté à partir de 2019. Pour relancer le volontariat, l’organisme a proposé plusieurs mesures au gouvernement : simplification, compensation de charges, bonifications de retraite..., et réclame également que le volontariat ne soit pas inclut dans le temps de travail contrairement à la directive européenne.
