Isère : 3 morts dans une avalanche aux Deux-Alpes

L'avalanche s'est déclenchée mercredi 13 janvier à 15 h 45 sur une piste noire de la station des Deux-Alpes, dans le secteur de Bellecombe.

La piste demeurait fermée depuis le début de la saison.

3 victimes sont décédées : 2 lycéens en première au groupe scolaire lyonnais Saint Exupéry et un skieur Ukrainien qui a succombé à ses blessures à l'hôpital.  Une jeune fille de 16 ans  a également été blessée. Une autre personne, bousculée par la coulée de neige, en est ressortie indemne.

Polytraumatisé, l'un des 3 accompagnateurs de ces élèves de première option Sports a été hospitalisé à Grenoble. Sa responsabilité dans le drame est mise en question, d'autant plus que les autorités avaient mis en garde contre un risque élévé d’avalanche dans les Alpes depuis les premières importantes chutes de neige début janvier.. Comment peut-on imaginer emmener des enfants, après des périodes de forte neige, sur une piste noire fermée ? !! a fustigé Patrick Kanner, ministre de la Jeunesse et des Sports, sur Europe 1.

Selon le colonel Jean-Luc Villeminey, commandant du groupement de gendarmerie de l'Isère, la fermeture de la piste était matérialisée par des filets. Une enquête de flagrance confiée à la gendarmerie afin de tenter d’expliquer aussi les raisons du déclenchement de la coulée de neige.

Le peloton de gendarmerie de haute montagne de l'Isère, compagnie de gendarmerie de La Mûre, moniteurs et pisteurs de la station, hélicoptères et maîtres-chiens d'avalanche ont très rapidement été mobilisés. Les recherches des secours ont cessé en fin de soirée : On est quasiment certain qu'il n'y a plus de personne ensevelie, avait déclaré Jérôme Grange, commandant du PGHM de l'Isère.

Tous les adolescents rescapés ont été rapatriés en car à Lyon où les attendaient leurs parents, soutenus par des dizaines d’élèves et professeurs. La ministre de l'Éducation s’est rendue sur place. Toute la lumière sera faite sur les circonstances de ce drame, a assuré Najat Vallaud-Belkacem en appelant les médias à respecter l'intimité des familles et le temps de deuil.