Articles

Filtre
  • jusqu'au 30 juin 2014 : Ours, mythes et réalités au Muséum de Toulouse

    Adoré ou craint, l'ours brun ou polaire laisse rarement indifférent…

    L'exposition au Museum de Toulouse offre des pistes d'exploration sur la relation de l'ours avec les êtres humains à travers l'Histoire…et celle de chacun.

    L'ours mythe : appartient à l'imaginaire culturel, héros des histoires du soir, cadeau de Noël idéal qu'on offre aux enfants pour les consoler, ou encore celui dans la peau duquel se glissent les princesses pour avoir la paix avec les princes et ainsi plus de liberté…

    L'ours réalité : mammifère impressionnant de plus de 600kg aux griffes de 10 cm, celui que les hommes ont chassé ou dressé avec fierté, montré dans les cirques, est aujourd'hui menacé donc protégé et comme pour le loup, ça ne plaît pas à tout le monde…


    L'ourse Canelle, abattue en 2004 par un chasseur, est aujourd'hui naturalisée et honore de sa présence l'exposition du Museum.

    Le Hérisson se dit que les Toulousains sont des sacrés veinards…(conG !)

    MUSÉUM DE TOULOUSE

    35 allées Jules Guesde

    Allo Museum 05 67 73 84 84

    Du Mardi au Dimanche de 10h à 18h

    http://www.museum.toulouse.fr/venir-au-museum

    Tarif normal : 6 € (+ expo temporaire = 8 €) Tarif réduit : 4 € (+ expo temporaire = 5 €)

    DES IMAGES OU DES MOTS

    Concours : Dans la peau d'un ours… 

    6e édition du concours photographique et 3e édition du concours littéraire, ouverts à tous. Date limite : 31 décembre 2013, minuit

    Plus d'informations sur le blog dédié http://danslapeaudunours.tumblr.com


    A voir aussi au Museum :

    FRAGILE COMME UN OURS POLAIRE

    expo-photo jusqu'au 5 janvier 2014





    Journée BRUNE mardi 29 octobre2013 : contes et conférence autour de l'ours brun…

    alt

    http://museum.toulouse.fr/ours


  • Clermont Ferrand : 2 000 personnes défilent pour Fiona

    Dimanche 6 octobre à Clermont Ferrand, pour la marche blanche prévue en hommage à Fiona, plus de 2 000 personnes ont répondu présent derrière Nicolas Chafoulais, son père. Les fleuristes de la ville avaient offert les roses et les habitants sont venus… Pour eux, c'était leur place : il était normal d'être là…pour elle !

    Rassemblé place de Jaude, le cortège a mis 1h15 pour rejoindre dans le calme la rue Goncourt, où vivait Fiona, 5 ans, disparue le 11 mai dernier.

    Après 4 mois de mensonges, Cécile Bourgeon, sa mère, avait avoué le décès de l'enfant, accusant son compagnon Berkane Maklouf de l'avoir frappé… Deux semaines après, le corps n'a toujours pas été découvert. Selon sa mère, le couple l'aurait mis nu en terre, en bordure d'une forêt près du lac d'Aydat. Lors des premières fouilles réalisées en leur présence juste après ces aveux, ni Cécile Bourgeon, ni Berkane Maklouf, n'ont pu retrouver le lieu de sépulture improvisée et ils sont inlassablement revenu autour du même rond-point.

    Face à l'étendue du territoire où le corps a pu être enseveli, les recherches ont du être suspendues même si l'exhumation demeure la priorité des enquêteurs. Rechercher ce corps n'est pas une cause perdue, loin de là, déclare dans Le Parisien, Michel Sapanet, chef du service de médecine légale au centre hospitalier universitaire de Poitiers. On a toutes les chances de récupérer des indices utiles pour comprendre les circonstances de la mort. Les juges d'instruction veulent réentendre la mère et le beau-père de Fiona, Berkane Maklouf. Avant de poursuivre, il faut reprendre des auditions complètes, a justifié vendredi le procureur de Clermont-Ferrand, Pierre Sennès. L'interrogatoire précis et complet de Cécile Bourgeon et Berkane Maklouf, mis en examen tous les deux, devrait avoir lieu dans la semaine.  

    En attendant de retrouver la dépouille et de pouvoir l'enterrer dignement, d'autres rassemblements à la mémoire de Fiona, organisés notamment grâce aux réseaux sociaux, ont également eu lieu ce dimanche à Paris, Rouen, Marseille et Brive-la-Gaillarde.

    Si triste, si digne et réservé, le père de la petite fille, a tenu à exprimer sa gratitude pour ces soutiens au micro de l'organisatrice, à Clermont-Ferrand. Merci à ceux qui sont venus, a-t-il simplement dit timidement. Soutenu par son avocat, Nicolas Chafoulais, réclame actuellement la garde d'Eva, 2 ans, sa deuxième fille et la petite sœur de Fiona.


  • Japon : alerte au tsunami levée après un séisme de 7,1 dans l'océan Pacifique

    Le 26 octobre à 2h10, un séisme de magnitude 7,1 s'est produit à une profondeur de 10 km dans l'océan Pacifique. L'épicentre est situé à un peu plus de 300 km à l'est d'Ishinomaki dans la préfecture de Miyagi, une ville détruite par le tsunami du 11 mars 2011*. Le Japon reste traumatisé par un séisme de magnitude 9 au large de la côte nord-est qui avait entraîné un tsunami de plus de dix mètres de haut sur le littoral. Par mesure de prudence la secousse de ce samedi matin a déclenché une courte alerte.

    D'après l'agence de météorologie japonaise, le tremblement de terre de ce samedi matin s'inscrit dans le cadre d'une activité sismique élevée. Cependant aucune réplique importante n'a été constatée jusqu'à présent. Nous avons levé l'alerte mais le niveau de la mer pourrait continuer d'être légèrement affecté pendant environ une demi-journée. Restez prudents si vous travaillez du côté de la mer, a conseillé un responsable.


    Selon NHK, (la chaîne de télévision publique japonaise), une vague de 40 cm a atteint la baie de Kuji, et la ville de Soma, dans la préfecture de Fukushima où le personnel Tepco de la centrale nucléaire s'est réfugié sur les hauteurs du port, durant l'alerte de 2h.

    La chaine a précisé qu'aucune anomalie ou montée des niveaux de radioactivité n'avait été constatée sur le port d'Onagawa, atteint par une vague de 55 cm et où où se trouve une centrale nucléaire Tohoku Electric Power. Toutes les installations de la région sont à l'arrêt depuis la catastrophe de Fukushima où la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco) se débat toujours pour contenir et gérer l'immense masse d'eau radioactive générée.

    *Le 11 mars 2011, le séisme puis le tsunami ont déclenché un accident nucléaire qui a entraîné l'arrêt des systèmes de refroidissement à la centrale Fukushima Daiichi (220 km au nord-est de Tokyo). Plus de 18 000 personnes sont mortes et plus de 160 000 personnes ont été forcé à partir de chez elles. Une catastrophe sans précédent depuis celle de Tchernobyl en 1986.

  • Incendies sans précédent en Australie : le réchauffement climatique aidé par l'armée…

    La région de Sydney, particulièrement touchée par la sécheresse, lutte depuis le 16 octobre contre de violents incendies.

    S'ils sont fréquents en Australie pendant l'été austral, de décembre à février .

    Ils sont cette fois d'une ampleur sans équivalent au cours des cinquante dernières années…

    Malgré le travail acharné de plusieurs milliers d'hommes dont une majorité de volontaires, les pompiers sont confrontés à des murs de flammes assortis de conditions météorologiques hostiles : températures plus élevées que la normale, un air très sec et des vents violents. Ils ne parviennent pas encore à maitriser la situation.

    124 000 hectares ont brûlé en Nouvelle-Galles du Sud. Le brasier a détruit plus de 200 maisons et en a endommagé 120 autres, notamment dans les Montagnes Bleues, à une centaine de km à l'ouest de Sydney. Malgré cela, il n'y aurait qu'une seule victime décédée : un sexagénaire est mort d'une crise cardiaque en tentant de protéger son logement. D'autre part, le pilote d'un canadair qui s'est écrasé au sud de Sydney, est toujours porté disparu.

    Pour mieux maîtriser les flammes les pompiers ont procédé à la technique du brûlage qui réunit deux foyers en un seul. Il s'agit de brûler les broussailles entre les deux pour les priver de leur combustible, a expliqué, Shane Fitzsimmons. Ils ont aussi créé plusieurs pare-feux, des bandes dégagées de toute végétation, qui stoppent le feu, là encore faute de combustible. Les prévisions météo sont aussi mauvaises que possible, a-t-il encore ajouté. Des vents qui se renforcent jusqu'à 60, voire 90 km/h…

    Si un rafraîchissement des températures ce jeudi a réduit la puissance des incendies, 66 foyers restaient toujours actifs, dont 24 hors de contrôle.

    Selon une enquête des services d'incendie, un des foyer les plus violents, près de Lithgow, a été déclenché par des exercices d'entraînement militaire à l'explosif menés le mercredi 16 octobre. Ce feu, désigné comme l'un des plus dangereux, est toujours actif. Jeudi, le périmètre de l'incendie s'étendait sur plus de 300 km. Mark Greenhill, maire des Montagnes Bleues et représentant toutes les communes de cette zone, demande des comptes à l'armée. Il a fait part de son indignation : J'aurais espéré que lors d'une journée pareille, très sèche et venteuse, l'armée australienne se serait doutée que ce n'était pas une bonne idée de mener de tels exercices ! a-t-il fustigé.

    Le ministère de la Défense, lui n'a pas encore commenté les conclusions de l'enquête…

    Ça n'a pas été commis de manière délibérée, c'est l'effet involontaire d'une activité de routine, a commenté Shane Fitzsimmons. Le chef des pompiers a affirmé que l'armée avait pleinement collaboré à l'enquête.

    Selon le Climate Council, qui s'appuie sur les données du Bureau de la météo d'Australie, 2013 pourrait ainsi devenir l'année la plus chaude en Australie depuis le début du relevé des températures.

    Les scientifiques souligne l'augmentation des vagues de chaleur en Asie, en Europe et en Australie et estiment que cela va continuer en intensité et en fréquence, a déclaré Christiana Figueres, responsable climat à l'ONU.

    Nous payons déjà un prix élevé pour le CO2.Nous payons le prix avec les sécheresses et maintenant avec les feux, a-t-elle insisté, déplorant implicitement la décision du nouveau Premier ministre australien de supprimer une taxe sur les dégagements industriels de CO2. Tony Abbott, Premier ministre du gouvernement conservateur élu en septembre, a promis, notamment auprès des grands groupes miniers, d'abandonner la taxe carbone, instaurée par le précédent gouvernement (travailliste…)

    Dans un entretien avec ABC, l'ancien vice-président Al Gore et co-lauréat du prix Nobel de la Paix 2007 avec les experts du climat du Giec, a critiqué les déclarations de Tony Abbott qui rejetait la possibilité d'un lien de cause à effet entre le réchauffement climatique et les feux de brousse. Ça me fait penser aux politiques soutenues par les lobbies du tabac, déclarant que le tabac et le cancer du poumon n'ont aucune corrélation, a insisté Al Gore.



  • Malte : naufrage de réfugiés syriens. 36 morts

    Le naufrage survenu vendredi 11 octobre, au large de Malte et de l'île italienne de Lampedusa, a fait 36 morts, en majorité des Syriens.

    Les autorités italiennes et maltaises en ont sauvé plus de 200.

    Le bilan pourrait s'alourdir car nous n'avons pas de liste et ne savons pas combien de passagers chercher, expliquait dimanche un porte-parole du gouvernement maltais. Leur nombre est estimé entre 270 et 400.

    Comme le 3 octobre où la tragédie avait causé 363 morts et seulement 155 rescapés Érythréens, les naufragés syriens étaient partis des côtes libyennes où ils avaient embarqué à Zouara, à 60 km de la frontière tunisienne. Ils ont témoigné avoir été suivis pendant plusieurs heures par des miliciens libyens qui ont tiré sur l'embarcation, blessant deux personnes et provoquant le naufrage. "Le bateau a commencé à prendre l'eau, il s'est rempli très vite" et tout le monde s'est retrouvé à la mer, a déclaré Mohammed, un rescapé syrien avec sa fille de 5 ans à ses côtés mais sans nouvelles de sa femme Taghrid, enceinte de jumeaux, ni de leur autre fille de 7 ans.

    Les miliciens nous ont suivis, puis ils ont pointé leurs armes sur nous, réclamant de l'argent ou bien nos reins, nos foies… Comme personne ne donnait rien, ils ont commencé à nous tirer dessus, transperçant l'embarcation qui s'est dégonflée, a raconté Aisha, une Libanaise de 25 ans, accompagnée de son mari syrien.

    Selon d'autres témoignages dans les médias italiens, les tirs pourraient provenir d'un affrontement entre bandes rivales de trafiquants, en pleine mer.

    Pour la traversée les survivants ont dit avoir payé 1 500 $ par adulte et 900 $ pour les enfants. Le capitaine du bateau, un Tunisien reconnu par des survivants, a été arrêté par les autorités maltaises, selon les médias.

    Les nombre de réfugiés secourus sur les côtes italiennes et maltaises n'a cesser d'augmenter dimanche. Dans l'urgence, des familles ont été séparées… Plus de 380 personnes ont été recueillies sur deux embarcations et emmenées vers Pozzallo en Sicile, tandis qu'une centaine d'autres ont été prises en charge par les autorités de La Valette à Malte. Des vedettes de la police douanière se sont également portées au secours de 200 migrants qui devaient débarquer dans la nuit à Reggio Calabre.

    Le Premier ministre Enrico Letta et le chef du gouvernement maltais Joseph Muscat se sont entretenus de la mission militaro-humanitaire que Rome compte lancer cette semaine avec plus de bateaux et des moyens aériens. Un plan d'action détaillé sera présenté par le ministère de la Défense. Joseph Muscat s'est rendu dimanche en Libye. Il a estimé que l'Italie et Malte sont laissés seuls face à un problème énorme qui les dépassent. Il a déclaré attendre de l'Europe, lors du sommet des 24 et 25 octobre qui réunira les dirigeants, non pas de l'argent mais un engagement politique et une stratégie claire.

  • Malala Yousafzai n'est pas élue Prix Nobel de la Paix 2013…

    Le comité a choisi de récompenser l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) qui joue un rôle central dans le démantèlement de ces armes de destruction massive en Syrie.

    Malala Yousafzai, 16 ans, plus jeune nominée de toute l’histoire du prix Nobel de la Paix s'est cependant vu décerner jeudi à l'unanimité par le Parlement européen, le prix Sakharov* 2013.

    Je deviendrai Premier ministre du Pakistan et je veux œuvrer à l'éducation de chaque enfant, pour la Paix et la santé, a déclaré Malala, interrogée sur ses projets d'avenir sur France Inter le 9 octobre, date anniversaire de la tentative d'assassinat par les Talibans dont la jeune fille a miraculeusement réchappé en 2012 , après avoir reçu une balle en pleine tête ! Grièvement blessée et toujours menacée de mort, Malala est évacuée en Grande Bretagne. Elle a du quitter la vallée de Swat dans le nord du Pakistan où elle est née pour vivre à Birmingham avec sa famille. Une fois soignée, elle continue de militer et devient un symbole international de la lutte contre les intégristes musulmans et pour l’éducation des filles.

    Nos livres et nos crayons sont nos armes les plus puissantes, un enfant, un maître d’école, un livre, un crayon peuvent changer le monde, a t-elle déclaré devant l’Assemblée des Jeunes des Nations Unies le 12 juillet 2013, reprenant la citation de Nelson Mandela :

    Education is the most powerful weapon that you can use to change the world !

    Malala day, is NOT MY day, c'est celui de chaque femme chaque homme qui se bat dans le monde pour le droit à l'éducation, insiste-t-telle.

    L'adolescente raconte aujourd'hui son combat dans un livre co-écrit avec la journaliste britannique Christina Lamb : Moi Malala: Je lutte pour l’Education et je résiste aux talibans

    *Le prix Sakharov, pour la liberté de l'esprit, est décerné depuis 1988 à des personnes ou à des organisations qui se battent pour les droits de l'Homme ou la liberté d'expression.