Bruxelles : explosion terroriste à la gare centrale. Aucun blessé
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- Catégorie : Actualité internationale
- Publié le Jeudi, 22 Juin 2017 13:13
Une explosion d’un bagage a retenti à l’entresol de la gare de Bruxelles-Central, ce 20 juin dans la soirée.
Une attaque terroriste, a aussitôt considéré le parquet fédéral belge… Il a crié Allah Akbar et a fait exploser la valise à roulettes, a témoigné un agent de triage de la SNCB. Il n’y a eu aucun blessé.
Neutralisé avec des coups de feu par les militaires qui patrouillait dans la gare, l’auteur décédé dans la nuit. Le service de déminage a vérifié la présence éventuelle d'explosifs.
Un imposant périmètre de sécurité a été mis en place dans la gare puis réduit après minuit La circulation des trains a été suspendue et des lignes de bus ont été déviées du centre-ville. Pour aider les gens à rentrer chez eux, le métro était accessible gratuitement.
Une centaine de personnes ont été évacuées, a estimé la porte-parole de la SNCB.
Le Premier ministre, Charles Michel, a salué les forces de l'ordre avant de convoquer une réunion de crise de son gouvernemen.t mercredi à 9 h (7 h GMT). Il
Bruxelles a été la cible d'attentats à l'aéroport et dans une station de métro en mars 2016. La capitale belge a aussi été le point de départ des commandos islamistes responsables des attentats de Paris en novembre 2015.
Il a exigé qu’on ferme les portes du train dans lequel le terroriste voulait monter :
Mohamed Charfih, Anderlechtois surnommé Momo, se trouvait dans le train en provenance de Schaerbeek, direction Denderleeuw qui s’arrête quai 4. Il a peut-être sauvé une soixantaine de voyageurs… J’en suis très fier parce que je suis musulman. je refuse qu’on associe ces gens qui veulent tuer à ma religion qui prône la paix et la tolérance, conclut l’Anderlechtois de 42 ans.
Auditionné par la police, il est retourné au commissariat le lendemain afin d’en dire davantage sur ce qu’il avait vécu au cours de cette soirée où la Belgique a replongé dans l’angoisse.
J’entendais des gens hurler au secours sur le quai. Les portes du train s’ouvrent et là, un homme nous demande de fermer les portes. Mais personne n’intervient et ces portes restent ouvertes. Je cherche alors le contrôleur mais je vois qu’il se trouve en cabine avec le conducteur, témoigne Mohamed Charfih. J’ai été choqué constater que le conducteur du train ainsi que le contrôleur ne semblaient pas avoir été formés à ce genre d’événements, poursuit Mohamed qui en a fait part à la police. J’ai alors hurlé de fermer ces portes immédiatement ! J’ai demandé à ce qu’on avance au plus vite et à ce que tout le monde se couche au sol Les gens étaient soulagés de me voir réagir ainsi. Ils m’ont fait confiance, ils ont directement suivi. Mohamed est persuadé que si le train n’était pas parti aussi vite, le terroriste serait monté à bord… Les constats de la police, réalisés sur place à l’aide des images des caméras de surveillance, lui donne raison. On voit en effet le terroriste se diriger vers les quais 3 et 4, avant de changer d’avis et de remonter. Peut-être à la vue des portes du train déjà fermées…