Maroc : la Cop 22 doit être celle de l’Afrique

Le Maroc a pris officiellement la présidence de la 22ème Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (Cop 22).

Ce 7 novembre, Ségolène Royal, ministre française de l'Écologie et présidente de la Cop 21 a passé le relais à Saleheddine Mezouar, ministre des affaires Etrangères et de la coopération.

Dans son allocution, il a encouragé le monde à maintenir l’esprit de Paris, la mobilisation sans précédent qui a accompagné le pacte adopté fin 2015.

Nous avons tous ensemble rendu possible ce que l’on disait impossible, a rappelé Ségolène Royal : 192 États ont signé l’accord de Paris, dont 100 l’ont déjà ratifié, a-t-elle souligné incitant les autres pays à le faire d’ici la fin de l’année.

La Cop 22 doit être celle de l’Afrique, l’accent est mis sur la prise en compte des enjeux, la mobilisation des financements et les transferts de technologies.

Ensemble, les 2 ministres ont appelé à un engagement pour le continent africain au cœur de la conférence de Marrakech. C’est l’Afrique qui subit le plus le changement climatique sans en être à l’origine : 700 millions d’habitants n’ont même pas l’électricité…  Saleheddine Mezouar a fait appel à la conscience et à la responsabilité collective pour répondre aux besoins des plus vulnérables. Ce qui est en jeu, ça n’est pas seulement le changement climatique, mais aussi une question de civilisation et de développement économique, a-t-il insisté.

Pendant la Cop 22, un sommet des chefs d’États africains est prévu le 16 novembre 2016. Afin d’engager concrètement les 10 milliards de $ promis aux pays africains à la Cop 21, dans le cadre de l’Initiative africaine pour les énergies renouvelables, a informé Ségolène Royal.