Nigeria : 21 lycéennes de Chibok libérées
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- Catégorie : Actualité internationale
- Publié le Mercredi, 19 Octobre 2016 12:08
21 jeunes filles ont été libérées, ce 13 octobre, sur les 270 kidnappées en 2014 par Boko Haram à Chibok.
Cette libération est le résultat d’une négociation menée entre le gouvernement nigérian et la secte islamiste, avec l’aide de la Croix-Rouge internationale et le gouvernement suisse.
L'échange des captives a été obtenu contre 4 prisonniers de Boko Haram. Les filles ont été amenées à Kumshe, à 15 km de Banki (…), vers 3 h du matin. Les 4 combattants de Boko Haram sont arrivés à Banki de Maïduguri dans un hélicoptère de l’armée, et ont été conduits à Kumshe dans des véhicules du Comité international de la Croix-Rouge.
Une cinquantaine de jeunes filles avaient déjà réussi à fuir dans les heures et les jours qui ont suivi le rapt. Mais aujourd’hui, environ 200 restent encore détenues.
Les pourparlers se poursuivent, a-t-on indiqué à la présidence du Nigeria… Le président Muhammadu Buhari se félicite de la libération des filles, mais rappelle aux Nigérians que plus de 30 000 citoyens ont été tués par le terrorisme de Boko Haram, ajoute le communiqué.
Bring Back Our Girls
Dans la nuit du 13 au 14 avril 2014, alors les lycéennes passaient leur examen dans l’établissement scolaire de Chibok, État du Borno, nord-est du Nigeria, elles avaient été enlevées par des membres de la secte Boko Haram afin d’être mariées de force aux combattants islamistes. Relayé par les médias du monde entier, le kidnapping suscité l’indignation internationale et le lancement du mouvement #bringbackourgirls sur les réseaux sociaux.
Michelle Obama avait brandi une pancarte avec le mot-clé #bringbackourgirls : ramenez-nous nos filles !
Parmi celles qui ont réussi à s’enfuir, France24 a recueilli un témoignage, sous le pseudo de Saa, car elle craint des représailles pour sa famille au Nigeria. La jeune fille de 18 ans a raconté comment elle s’est échappée la nuit du rapt puis s’est réfugiée aux États-Unis où elle poursuit ses études. Le 24 février 2015, Saa a également participé au sommet de Genève sur les Droits de l’Homme et la démocratie.
