Paris : un sommet consacré à la lutte contre l'EI

Un sommet consacré à la lutte contre l'EI a réuni ce 2 juin à Paris, au ministère des Affaires étrangères, les représentants de 24 pays membres de la coalition arabo-occidentale menée par les Etats-Unis.

Malgré les frappes militaires internationales*, les djihadistes ont infligé un double revers à leurs opposants en s'emparant de la ville de Ramadi (Irak) et de Palmyre (Syrie) en une semaine…

La France a appelé à un renforcement rapide de la mobilisation : Sinon, je le dis on va vers une partition de l'un ou l'autre pays, voire des deux, avec de nouveaux massacres et des conséquences désastreuses,

avait précédemment averti Laurent Fabius. Le ministre des Affaires Etrangères considérait le sommet du 2 juin comme l'occasion pour la France de dire les choses clairement et que chacun prenne ses responsabilités. 

La stratégie de la coalition contre le groupe Etat islamique (EI) a été qualifiée d'échec par Bagdad.

Réaffirmant qu'il n'y avait pas de solution militaire sans solution politique, Laurent Fabius a incité le gouvernement irakien à remplir ses engagements en matière de politique de rassemblement. C'est ce contrat qui avait justifié notre engagement militaire. Je dis clairement qu'il doit être désormais mieux respecté, a-t-il ajouté.

Tout en appelant à des réformes politiques dans le pays, la coalition anti-jihadistes a apporté, son soutien au plan irakien pour reconquérir ses territoires sous domination de l’organisation de l’État islamique (EI), C'est un bon plan militairement et politiquement pour reconquérir la province d'Al-Anbar, a déclaré le secrétaire d'État américain adjoint Antony Blinken.

La lutte contre l'EI passe également par une transition politique en Syrie estime la coalition qui a officiellement entériné l'incapacité du régime de Bachar al-Assad à lutter contre les djihadistes et appelé à entamer un processus de négociations sous l'égide des Nations unies.

 * En 10 mois 4 000 raids aériens ont été effectués par la coalition.