Copenhague : 2 fusillades consécutives ont causé 2 morts et 5 blessés

Samedi 15 février 2015, vers  15h30, un homme armé d'un pistolet-mitrailleur a tiré une cinquantaine de coups de feu sur le centre culturel Krudttønden.

Situé dans un quartier nord de Copenhague, l’édifice abritait un débat sur l’islamisme et la liberté d’expression.

En raison de la présence de Lars Vilk, auteur d’une caricature de Mahomet publiée en 2007 qui lui avait valu une tentative d’assassinat,

Art, blasphème et liberté se déroulait sous protection policière. Plusieurs dizaines de personnes  y assistaient.

Un homme dans l’assistance a été tué et trois policiers ont été blessés lors de la fusillade.

L’ambassadeur de France, François Zimeray, a décrit un assaut brutal: Ils nous ont tiré dessus de l'extérieur. C'était la même intention que l'attaque contre Charlie Hebdo sauf qu'ils n'ont pas réussi à entrer, a-t-il décrit, encore sur place une heure après l'attentat.

Tout porte à croire que la fusillade était un attentat politique et de ce fait un acte terroriste, estime Helle Thorning-Schmidt, la chef du gouvernement danois. L’attaque n’a toujours pas été revendiquée.

L'assaillant a pris la fuite dans une Volkswagen Polo qu’il l'a abandonnée 2 km plus loin. Il était toujours en fuite samedi à 22h30. Les forces de l’ordre ont diffusé sa photo extraite d’une caméra de surveillance qui l’a filmé et une description : entre 25 et 30 ans, athlétique, 1,85 m environ, type arabe, cheveux lisses…

Une deuxième attaque a eu lieu à minuit dans la nuit de samedi à dimanche. Des coups de feu ont été tirés près de la synagogue, au centre de la capitale danoise. Un policier a été touché à la jambe et un autre au bras, une personne, blessée à la tête, est décédé de ses blessures.

Le tireur abattu par la police ?

Au moment des faits, un éventuel lien entre les deux attentats n’avait pas pu être établi.

Cependant, lors d’une conférence de presse annonçant à l’aube la mort d’un homme qui avait ouvert le feu sur les forces de l’ordre, Torben Moelgaard Jensen, le porte-parole de la police a indiqué : Nous pensons qu'il s'agit du même homme qui en est l'auteur.