Irak : bientôt une offensive terrestre contre l’EI avec l’aide la coalition
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- Catégorie : Actualité internationale
- Publié le Lundi, 09 Février 2015 18:14
La Jordanie, dont l'un des pilotes a été exécuté par l'EI, a annoncé avoir détruit 56 cibles en 3 jours et a promis d'intensifier encore ses raids. Le chef d’état-major de l’armée de l’air, a affirmé dimanche que les frappes jordaniennes avaient détruit 20 % des capacités de combat de l’EI depuis jeudi. Selon lui, les raids jordaniens ont tués ces derniers mois que 7 000 terroristes de l’EI et contribué à affecter les revenus pétroliers des djihadistes qui contrôlent plusieurs exploitations en Irak et Syrie.
De leur côté, les Émirats ont dépêché en Jordanie un escadron d'avions de chasse F-16 pour soutenir ce pays frère, dans les frappes contre l'EI en Syrie et en Irak.
Depuis septembre, les Américains dirigent la coalition internationale menant une campagne aérienne contre les combattants de l'EI afin de reprendre le contrôle des territoires en Syrie et Irak où le groupe islamiste
impose ses lois en multipliant les exactions. Dans les semaines à venir, lorsque les forces irakiennes commenceront leur campagne terrestre pour récupérer des territoires en contre les djihadistes de l’El, la coalition fournira un important soutien en puissance de feu, a indiqué, le général coordinateur américain John Allen à l'agence jordanienne Petra, ce dimanche 8 février à Aman. Les États-Unis font tout ce qu'ils peuvent pour apporter leur soutien aussi rapidement que possible, a–t-il ajouté, éludant les accusations sur le retard dans la livraison d'armes américaines et l'entraînement des forces irakiennes en première ligne du conflit.
Le secrétaire d'État américain John Kerry a estimé que plus de 2 000 frappes commençaient à porter portait leurs fruits : 700 km², soit un cinquième du territoire contrôlé par l’EI a été repris, a-t-il assuré lors de la conférence de Munich sur la sécurité. Les raids ont privé les insurgés de l'utilisation de plus de 200 infrastructures gazières et pétrolières, perturbé leur chaîne de commandement, mis sous pression leurs finances et éparpillé leur personnel, a insisté John Kerry