Violence à la l'école : un élève sur dix concerné

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A l'école, 9 enfants sur dix se sentent bien MAIS un enfant sur dix est en souffrance à l'école, a résumé Jacques Hintzy, président d'Unicef-France. Il n'y a pas de sentiment général d'insécurité à l'école. Cependant, il ne faut pas non plus minimiser le problème, précise Eric Debarbieux, directeur de l'Observatoire de la violence à l'école et auteur du rapport à la demande de l'Unicef. L'étude a été menée en 2009-2010 auprès de 12 326 élèves de CE2, CM1 et CM2 de 8 à 12 ans issus de 157 écoles de huit académies.

L'étude a été publiée aujourd'hui. Comme s'il s'agissait du scoop du siècle, tous les médias ont repris en titre les conclusions du rapport. Avec un ton alarmé en accord avec les circonstances.  C'est alors que s'est élevée, la voix de Guillaume Erner, visiblement discordante avec le traitement accordé à cette information. Il ne faudrait pas confondre  Guerre des boutons et Guerre des mondes se gargarisait-il, content de lui dans Souriez, vous êtes informé, ce matin à 9h46 sur France Inter. Ben vous voyez, Monsieur Erner. Nous les mamans, on n'a pas tellement envie de sourire justement parce que des enfants harcelés, nous en connaissons toutes au moins un. Si ce n'est pas votre cas, considérez avec satisfaction légitime que vous êtes issu d'un micro climat privilégié… En 2011, le language, les relations et l'ambiance à l'école, c'est pas France Inter ! N'importe qui avec des yeux des oreilles et un cerveau en état de marche peut l'observer partout. Du public au privé, à Saint Denis bien sûr mais aussi dans la banlieue ouest la plus bling bling et même dans une ville bretonne moyenne réputée pour sa qualité de vie…  Il n'y a pas besoin d'un Observatoire Nationale de la Violence pour ça ! Tant mieux si l'enquête commandée par l'Unicef, qui n'a tout même pas la réputation de jeter l'argent par les fenêtres, peut amener certains à la conscience… Tant pis pour les autres, je plains leurs enfants !