13 novembre : les familles de victimes ont réclamé le silence des politiques…

Le vendredi 13 novembre 2015, 3 commandos de 9 terroristes ont perpétrés à Paris des attentats dans 6 lieux différents.

Les fusillades, quasi simultanées, ont causé la mort de 130 personnes et fait plus de 400 blessés.

90 morts dans la salle de concert du Bataclan. 39 morts aux terrasses de plusieurs bars et restaurants du quartier Bastille. Un mort près du Stade de France à Saint-Denis. 2 ans après, ceux qui restent traumatisés et doivent vivre avec les séquelles physiques et/ou psychologiques restent nombreux.

La France a, évidemment, prévu une journée de commémorations… Après le Stade de France, à Saint-Denis Emmanuel Macron s'est recueilli aux côtés d’Anne Hidalgo maire de Paris devant une plaque rendant hommage aux 39 morts, tués aux terrasses des cafés et restaurants dans les 10e et 11e arrondissements. Sur chaque lieu, une minute de silence avant d’égrener les noms des personnes décédés. Le nouveau chef de l’Etat a invité François Hollande à cette succession d’hommages.

Mais se souvenir à date fixe, certaines associations de victimes et les familles qui ont perdu un proche en ont assez :

On n’a plus rien à dire, comptoir de la Bonne Bière. On ne veut pas de journalistes ici, renchérit-on au Petit Cambodge. En face, au Carillon, après des dizaines et dizaines de coups de fil des médias reçus à l’approche de ce 13 novembre, on souhaite, légitimement, tourner la page… même si le serveur témoigne avec gentillesse son empathie pour les victimes et montre un grand sac de bougies bleues, blanches et rouges qu’il disposera sur les tables du café…

L'enquête menée par 6 juges d'instruction, en France et en Belgique, n'a pas encore permis d’établir les conditions d'organisation de ces attentats. Au total, 13 suspects ont été arrêtés, 5 sont détenus en Belgique, 7 en France et un en Turquie, a rappelé François Molins, le procureur de Paris. La date du procès n'a pas encore été fixée mais les magistrats espèrent clôturer l'ensemble du dossier au printemps 2019.