Marseille : 2 femmes tuées au couteau à la gare Saint-Charles. Daesh revendique le crime
- Détails
- Catégorie : Actualité France
- Publié le Lundi, 02 Octobre 2017 03:56
Dimanche 1er octobre, vers 13h45, sur le parvis de la gare Saint Charles de Marseille , un homme a tué 2 femmes à l’arme blanche. En criant Allah Akbar, selon des témoins.
L'une des victimes aurait été égorgée, et l'autre poignardée. Elles étaient âgées de 20 ans environ…
L’assaillant a été rapidement abattu par des militaires de l’opération Sentinelle. Il était connu pour des faits de droit commun, sous 8 identités différentes.
Il n'avait pas de papiers sur lui mais il a été identifié grâce à ses empreintes digitales, a précisé la police.
L'auteur des attaques au couteau dans la ville de Marseille provient des soldats de l'Etat islamique…, a revendiqué Daesh dans un communiqué diffusé en fin de soirée par son agence de propagande Amaq, relayé par le centre américain de surveillance des sites djihadistes.
La section antiterroriste du parquet de Paris a été saisie de l'enquête pour assassinats en relation avec une entreprise terroriste et tentative d'assassinat sur personne dépositaire de l'autorité publique. Elle a été confiée à la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) et à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).
La prudence Gérard Collomb
Le ministre de l'Intérieur s'est aussitôt rendu sur place. Cet acte pourrait être de nature terroriste mais à cette heure, nous ne pouvons pas l'affirmer, a-il déclaré. À partir du moment où le parquet antiterroriste a été saisi, c'est qu'il y a cette possibilité, mais nous ne pouvons l'affirmer de façon assurée, a insisté Gérard Collomb.
L'identité de l'assaillant, comme celle des victimes, doit encore être déterminée avec précision, a-t-il indiqué.
La personne commence par commettre son crime sur une première personne, s'enfuit, puis revient sur ses pas pour tuer la seconde personne, a-t-il décrit, qualifiant d'étrange le comportement de l'assaillant… C'est un élément d'interrogation, a-t-il estimé.
Tout s'est passé très vite.
Il y avait un groupe de personnes assises sur un des bancs, à environ 150 m de moi, explique ur France Info une jeune femme qui se trouvait sur le parvis de la gare au moment des faits. J'ai entendu un homme crier Allahou Akbar ! et je l'ai vu essayer d'attaquer d'autres personnes, raconte-t-elle, indiquant avoir couru pour s'éloigner de la gare lors d’un énorme mouvement de foule. Moins d'une minute après, J'ai entendu des coups de feu, poursuit-elle, estimant que l'intervention a été extrêmement rapide.
Tout le monde courait, insiste un autre témoin. J'ai vu une dame à terre, on lui faisaient un massage cardiaque… les militaires disaient de partir… raconte-t-il.
Les gens à la terrasse couraient à l'intérieur en criant : Courez, Evacuez !, ajoute-t-il. Puis on a entendu 2 coups de feu, poursuit-t-il. C'est ce qui a déclenché la panique. Les gens sortaient de la salle d'attente, disant : Courez, ne restez pas à la gare…
Respectons s'il vous plaît une minute de recueillement en hommage aux victimes de l'attentat de Marseille, a demandé le speaker du stade de Nice avant le match contre l'Olympique de Marseille, ce dimanche soir, le dernier de la 8e journée de Ligue 1.
3 supporters niçois récemment décédés ont été associés aux applaudissements.