Champs-Élysées : un islamiste radicalisé percute un fourgon de gendarmerie
- Détails
- Catégorie : Actualité France
- Publié le Mardi, 20 Juin 2017 12:57
L'assaillant, qui est décédé, a percuté un fourgon de gendarmes lundi en milieu d'après-midi près des Champs-Élysées.
Un fourgon Iris de gendarmerie, transportant une dizaine de militaires, a sciemment été percuté ce 19 juin vers 15h40, près du square Marigny en bas des Champs-Élysées.
La Renault Megane de l’assaillant s'est enflammée lors de la collision. Elle contenait des bonbonnes de gaz et des dispositifs de mise à feu. Quelqu'un a foncé sur des policiers ou des gendarmes ? Encore ? s’est inquiété un touriste, à peine surpris…
L’auteur de cet attentat manqué a été extrait de son véhicule complètement calciné. Il n’a pas fait d'autre victime… que lui-même. Un miracle au regard de l'arsenal guerrier transporté ! Un fusil d'assaut de type kalachnikov ainsi qu'un pistolet automatique autrichien, modèle Glock 26, ont été retrouvés à ses côtés.
Il a été identifié comme Adam D., un islamiste radicalisé de 31 ans, né en France. 4 membres de sa famille, connue pour faire partie de la mouvance salafiste, ont été placés en garde à vue. Il s’agit de son ex-épouse, son père, son frère et sa belle-sœur. Ils ont été interpellés durant les perquisitions qui ont eu lieu rapidement après les faits au Plessis-Pâté, dans l'Essonne.
Fiché S depuis septembre 2015, le terroriste possédait une autorisation de port d'armes, a rapporté le Figaro… Son père, questionné par l'AFP avant son placement en garde à vue, avait d’ailleurs précisé qu’il avait une arme déclarée et s'entraînait au tir… Il avait acheté 2 armes de poing, un pistolet automatique Glock ainsi qu'un Sig Sauer (l'arme de service des forces de l'ordre) ainsi que 3 carabines et 2 fusils de chasse. Il était assigné à résidence dans le cadre de l'état d'urgence et s'était déjà rendu 3 fois en Turquie en 5 mois, entre mars et août 2016.
Personne ne peux se satisfaire que quelqu'un qui fait l'objet d'un signalement puisse continuer à bénéficier d'une autorisation de détention d'armes, a commenté le premier ministre Édouard Philippe, sur BFMTV.