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  • 15 avril : journée mondiale de l'Art

    altLa Journée mondiale de l’Art (World Art Day) a été instaurée en 2012, à l'initiative de l’IAA (International Asso­ciation of Art) appuyée par l'UNES­CO. Le15 avril a été retenu car il correspond à la date de naissance de Léonard de Vinci, (1452).

    L'artiste, peintre, sculpteur, penseur… ingénieur précurseur et même mathématicien, symbolise le génie créatif et son anniversaire a semblé un choix parfait pour célébrer le rôle de l'art dans le monde contemporain.

    La présidente de l'IAA, la Mexicaine Rosa Maria Burillo Velasco, a dit : L'art est l'expression la plus haute et la plus authentique de l'âme humaine. Quelque soit la réponse donnée à l'éternelle interrogation sur la définition de l'Art,

    décider de lui consacrer une journée mondiale est une bonne nouvelle, la sphère artistique étant relativement absente des ces manifestations planétaires... exception faite de celle de la Poésie, célébrée tous les ans le 21 mars.

    L'événement se définit comme une occasion offerte à tous les artistes et amateurs de sentir la puissance et l'importance de l'art dans la vie de chacun, et de s'en inspirer pour encourager la paix et la liberté dans le monde entier.

    De Mexico au Japon, de la France à la Suède, de la Slovaquie à l'Afrique du Sud, de Chypre au Vénézuela, les pays sur tous les continents apporteront leur contibution à travers festivités, expositions, débats, affichages, manifestations, décrit le site de l'IAA, optimiste… Reste que, en France, pays du rayonnement culturel et de l'exception (culturelle également), sur le site du ministère de la Culture… c'est le silence total sur le sujet !

    Heureusement, Montolieu (11) se mobilise et évite l'incident diplomatique : Peintres, Plasticiens, Céramiste, Sculpteurs, Graveurs, Photographes exposent dans leurs ateliers et invitent le public à les rencontrer. Une belle initiative de partage, relayée par La Dépèche du Midi. Et une nouvelle preuve que la France et l'art existent en dehors du périphérique parisien…

  • Chili : un séisme 8,2 cause 5 morts et déclenche des alertes au tsunami dans les pays voisins

    Un violent tremblement de terre dans le nord du Chili a fait 5 morts et entraîné des alertes au tsunami au Chili, au Pérou, au Honduras et en Equateur.

    Selon le Centre sismologique national de l'Université du Chil, le séisme s'est produit à 20h46 (23H46 GMT), à environ 89 km sud-ouest de Cuya, à une profondeur de 46,4km.

    La magnitude estimée dans un premier temps à 7,8 a été révisé à la hausse à 8,2 sur l'échelle de Richter.

    Le Service national chilien des situations d'urgence a aussitôt ordonné l'évacuation des côtes du nord du pays. 95% de la population d'Arica a déjà été évacuée,la majorité à pied, a indiqué une responsable.

    Les premières vagues provoquées par le séisme ont atteint Pisagua et devraient parvenir jusqu'à Punta Arenas, à l'extrême sud du pays, au cours des prochaines heures, selon les autorités. A  Iquique, la mer s'est retirée de 2,5 mètres, prélude d'un déferlement de vagues. Les communications téléphoniques et les services d'eau potables n'ont pas été affectés, mais des coupures d'électricité frappent plusieurs régions. 

    La présidente chilienne, Michelle Bachelet, a déclaré l'état de catastrophe naturelle dans la région touchée.

    Le Chili est situé sur une zone baptisée ceinture de feu du Pacifique par les géologues. L'activité sismique y est fréquente et intense. En février 2010, un important séisme de magnitude 8,8 avait été suivi d'un tsunami. Les catastrophes avaient causé plus de 500 victimes et fait de nombreux dégâts matériels. 

    Au Honduras et au Pérou, la zone côtière sud a été également mise en état d'alerte. Les routes de la capitale péruvienne situés le long de la côte ont été fermées. 

    Nous devons être attentifs à nos côtes et nous préparer au tsunami, a informé le président équatorien Rafael Correa sur Twitter.

    Le séisme aurait engendré des vagues jusqu'à 2,11 mètres, selon le Centre d'alerte des tsunamis pour le Pacifique, basé à Hawaï. La secousse a été ressenti jusqu'en Bolivie, particulièrement à La Paz, la capitale. 

    Pourtant située à des milliers de kilomètres de l'épicentre, l'Indonésie a été avertiequ'un mini-tsunami généré pourrait atteindre ses côtes et exhorter la population à s'éloigner du rivage.




  • Inde : élections législatives, le plus grand scrutin du monde

    Les élections législatives indiennes constituent le plus grand scrutin jamais organisé dans le monde.

    Du 7 avril au 12 mai, 814 millions d'électeurs, répartis en près d'un million de bureaux de vote, doivent se prononcer.

    La majorité politique établie parmi les 543 sièges de la chambre basse du parlement déterminera le choix le premier ministre. Il sera chargé de diriger le pays pour 5 ans.

    En raison du nombre d'électeurs et pour permettre à tous de se rendre aux urnes, la consultation est répartie sur 5 semaines. Les Etats de l'Assam et du Tripura, enclavés dans le nord-est du pays et souvent négligés par le pouvoir central, sont les premiers à voter ce lundi. Les résultats seront proclamés le 16 mai. Aboutissement d'intenses négociations entre les responsables des partis politiques, la nommination du premier ministre est prévue pour le 28 mai. Selon les sondages,

     le chef du parti nationaliste hindou Bharatiya Janata Party (BJP), Narendra Modi est donné favori. Le dirigeant occupe la scène nationale depuis 6 mois en pronant la relance de l'emploi et des investissements.

    La situation économique du pays s'est fortement dégradée depuis 2 ans et la hausse des prix préoccupe les Indiens. Le taux de coissance du PIB a chuté 6,2 % en 2011-2012 et 5 % en 2012-2013 alors que l'Inde connaissait une progression de 8 % à 10 % par an depuis 10 ans. Cependant sa personalité omniprésente est controversée.

    D'autre part, une partie de la population le juge responsable de l'absence de réaction des forces de l'ordre pendant les émeutes intercommunautaires dans l'Etat du Gujarat en 2002, où Narendra Modi était au pouvoir depuis un an. Plus d'un millier de personnes avaient été tuées, en majorité des musulmans. Même si la justice ne l'a pas mis en cause, l'Europe et les Etats-Unis avaient refusé, depuis tout dialogue avec Narendra Modi. Mais en février, l'ambassadrice américaine a rendu visite au leader nationaliste, plébiscité par les sondages… l'Inde pourrait donc se montrer plus intransigeante avec les autres puissances étrangères, tout en s'attachant à garder de bonnes relations avec les Etats-Unis.

    Le sujet des tensions religieuses s'est pourtant imposé dans la campagne. Où que ces gens aillent, ils créent des conflits. Ils montent les hindous et les musulmans les uns contre les autres, a lancé dimanche Rahul Gandhi, l'adversaire de Modi. Pourtant, l'héritier de la dynastie Nehru-Gandhi, est d'ordianire plutôt réservé. A 43 ans, le candidat mène sa première bataille électorale nationale pour Parti du Congrès dans des conditions difficiles. En place depuis une décennie, ce parti a été incriminé de corruption à plusieurs reprises.

    J'ai besoin de votre appui pour un gouvernement fort et un gouvernement fort, cela veut dire pas moins de 300 sièges à la Lok Sabha (Chambre du peuple)

    a, de son côté, exhorté Narendra Modi à la veille du vote alors que les analystes estiment que même en cas de victoire, il devra négocier pour trouver une majorité.

  • Guinée : l'épidémie d'Ebola s'étend au Liberia et en Sierra Leone

    L'épidémie de fièvre hémorragique due au virus Ebola a tué 78 personnes en Guinée, sur 122 cas suspects recencés au 29 mars, a précisé le ministère de la Santé.

    Le virus Ebola se transmet par contact direct avec le sang, les fluides biologiques ou les tissus des sujets infectés : humains ou animaux, vivants ou morts.

    Ebola tient son nom d'une rivière du nord du Zaïre (aujourd'hui RDC), où il a été repéré pour la première fois en 1976 et a fait 1 200 morts lors des épidémies les plus graves.

    Selon le gouvernement guinéen, le virus identifié dans le pays est de type Zaïre*, une des cinq espèces de la famille des filovirus qui causent la maladie. Parmi les cas suspects, 22 ont été confirmés positifs au virus Ebola, pour moitié à Conakry, la capitale, les autres reste étant répartis entre Guéckédou et Macenta, deux villes du sud, épicentre de l'épidémie. A Guéckédou, 2 nouveaux décès de cas suspects ont été rapportés par MSF. Il y en a deux autres cas qui sont malheureusement en phase terminale, a annoncé un porte-parole, appellant à une mobilisation. Sur place, MSF tente d'enrayer la propagation de la maladie, contre laquelle il n'existe aucun vaccin ni traitement. Nous sommes confrontés à une épidémie d'une ampleur encore jamais vue par la répartition du nombre de cas sur le territoire, a rapporté Mariano Lugli, coordinateur à Conakry. Cela fait des années que L'Ong est intervienue lors d'épidémie Ebola mais les précédentes étaient beaucoup plus concentrées et concernaient des endroits plus reculés.

    Plusieurs cas suspects, dont certains mortels, ont été signalés dans les pays voisins de la Guinée : Liberia et Sierra Leone.

    Le 26 mars, le Liberia comptait 27 personnes sous surveillance médicale», indique l'OMS.

    Foya (région de Lofa au nord Liberia) reste le seul district où ont été signalés des cas, suspects ou confirmés, de fièvre Ebola.

    Au total, 7 échantillons prélevés sur des malades adultes suspectés d'être atteints de fièvre hémorragique virale ont été examinés. 2 étaient positifs au virus Ebola, a informé l'OMS, rapportant les chiffres du ministère libérien de la Santé qui a recencé 2 décès : une femme de 35 ans, morte des suites d'Ebola, et un homme dont les analyses étaient négatives.
    Mais l'inquiétude grandissait lundi à Monrovia, la capitale libérienne, où la soeur de la femme décédée s'est rendue en taxi après l'avoir assistée. Selon le ministre libérien de la Santé, Walter Gwenigale, les autorités ont placé cette femme à l'isolement mais craignent qu'elle ait pu contaminé le chauffeur et 4 membres de sa famille ayant effectué le voyage avec elle.
    Sylvain Baize, directeur du Centre national de référence (CNR) des fièvres hémorragiques virales, basé en France (Lyon), qui a posé le diagnostic de l'Ebola en Guinée affirme que c'est la première fois qu'une épidémie de l'ampleur de celle sévit en Guinée est localisée en Afrique de l'Ouest. En Guinée, c'était surtout Lassa. Ce virus endémique circule dans toute l'Afrique de l'Ouest… Mais il peut y avoir la fièvre jaune, ou le virus Crimée-Congo (FHCC) aussi explique le chercheur.
    Le seul moment où on a entendu parler d'Ebola en Afrique de l'Ouest, c'était en 1994 en Côte d'Ivoire, lorsque le virus de type
    Taï Forest a été retrouvé chez des chimpanzés.La deuxième surprise a été de découvrir dans les échantillons prélevés sur les malades, l'espèce Zaïre* et pas Taï Forest. Cela démontre une progression conséquente du virus au niveau géographique.