Autres cieux... L'Indonésie réexpédie des conteneurs de déchets en France et à Hong Kong L'Indonésie réexpédie des conteneurs de déchets en France et à Hong Kong
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- Catégorie : Actualité internationale
- Publié le Mercredi, 31 juillet 2019 11:26
En invoquant une importation illégale, l'Indonésie a réexpédié ce
29 juillet 7 conteneurs renfermant déchets ménagers, plastiques et matériaux
dangereux…
2 pour l’Hexagone et les autres vers Hong Kong : Retour à l’envoyeur !
En France, Le ministère français de l'Écologie a demandé des informations sur le contenu et la destination de ces cargaisons…
Retour à l’envoyeur. Ce 30 juillet, l'Indonésie a réexpédié vers la France et Hong Kong 7 conteneurs renfermant déchets ménagers, plastiques et matériaux dangereux.
Ils sont partis et des responsables étaient sur place pour voir le navire s’en aller, a déclaré Susila Brata, responsable des douanes de l'île de Batam.
150 000 € d’amende
Début juillet, l'Indonésie a déjà retourné 8 conteneurs en Australie et en avait renvoyé 5 aux Etats-Unis en juin et attend les autorisations d’en réexpédier 42 autres.
L'exportation de déchets dangereux, comme l'amiante, est interdite sans notification par le droit international et passible de 150 000 € d’amende.
Selon le Bureau international du recyclage (BIR), en 2016, Paris expédiait ainsi 50 % de ses déchets plastiques triés vers la Chine. Mais en 2018, Pékin a décidé de cesser l'importation de déchets plastiques du monde entier. Ce revirement a obligé les pays développés à trouver de nouvelles destinations… Depuis, d'énormes quantités de déchets ont été réacheminées vers l'Asie du Sud-Est où les capacités de recyclage sont limitées. En mai dernier, la Malaisie avait d’ailleurs prévenu qu'elle restituerait systématiquement à l’expéditeur les résidus plastiques non-recyclables.
De toute évidence, ça coûte moins cher de les envoyer à l’autre bout du monde, que de les traiter en France, constate Thibault Turchet, responsable des affaires juridiques de Zero Waste, dans 20 minutes. On paye un peu pour qu’ils disparaissent, insiste-t-il.
