Autres cieux... Mer d'Oman : ataques de péroliers. Les Etats-Inis accusent l'Iran…Mer d'Oman : ataques de péroliers. Les Etats-Inis accusent l'Iran…
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- Catégorie : Actualité internationale
- Publié le Jeudi, 13 Juin 2019 14:16
Un pétrolier norvégien de la compagnie Frontline a été
touché par une torpille au large de Fujaïrah, aux Emirats arabes unis, a
rapporté le journal Tradewinds.
Après 2 appels de détresse, à 6 h12, et à 7h, la Ve flotte américaine basée à Bahreïn a annoncé avoir porté secours aux pétroliers norvégiens, qui aurait été victimes d'une attaque…
Nous sommes au courant de l'attaque de pétroliers en mer d'Oman, des navires américains sont dans la zone et prêtent assistance indique le communiqué des forces navales dans la région.
L'agence officielle d’Iran a aussi fait état d'un incident pendant lequel la marine nationale aurait porté secours à 44 marins. Le Royaume-Uni et ses partenaires sont en train d'enquêter, a fait savoir pour sa part l'United Kingdom Marine Trade Operations (UKMTO) sur son site internet.
Des sources maritimes et commerciales ont également signalé que 2 pétroliers, le Front Altair et le Kokuka Courageous, respectivement sous pavillon des îles Marshall et du Panama ont été évacués après un incident en mer d'Oman… Les équipages seraient hors de danger.
La compagnie BSM Ship Management de Singapour a indiqué que le Kokuka Courageous, l'un de ses navires, avait été la cible d'un incident de sécurité et que les 21 membres d'équipage avaient abandonné le bateau et qu'ils avaient été secourus.
PressTV, chaîne d'État de la télévision iranienne diffusée en anglais, avait signalé sur Twitter que 2 pétroliers avaient été touchés en mer d'Oman par des explosions.
L'ONU a condamné toute attaque contre des navires civils et le Conseil de sécurité va organiser une réunion d'urgence à ce sujet. Le monde ne peut se permettre un conflit majeur dans le Golfe, a souligné Antonio Guterres. Le secrétaire général, a aussi demandé l'établissement des faits et des responsabilités.
Le ciblage de pétroliers et les attaques au cœur de l'Arabie saoudite avec missile, sont une évolution dangereuse, a dénoncé dans son intervention Ahmed Aboul Gheit, secrétaire général de la Ligue arabe. Certaines parties de la région essayent d'attiser le feu et il faut en être conscient, a-t-il insisté.
Le président Trump a été briefé sur l'attaque contre des navires dans le golfe d'Oman. Le gouvernement américain apporte son aide et continue à évaluer la situation, a déclaré Sarah Sanders, porte-parole de l'exécutif.
Le gouvernement des États-Unis estime que la République islamique d'Iran est responsable des attaques de ce jour en mer d'Oman, a clairement accusé le secrétaire d'État américain Mike Pompeo, Il a affirmé s’appuyer sur des informations récoltées par les services de renseignement ainsi que sur les armes utilisées lors de précédentes attaques contre des navires** et sur le fait qu'aucun des groupes alliés de l'Iran dans la région n'a les moyens d'atteindre un tel niveau de sophistication.
L'Iran voulait empêcher le passage du pétrole par le détroit d'Ormuz, a estimé Mike Pompeo. Ces actes représentent une menace claire pour la paix et la sécurité internationales, une attaque flagrante contre la liberté de navigation et une escalade des tensions inacceptable, a-t-il martelé.
Les États-Unis et l'Iran : pas prêts pour un accord
Ali Khamenei, guide suprême iranien, avait opposé une fin de non recevoir aux appels au dialogue du président des États-Unis. Trump ne mérite pas qu'on échange des messages avec lui, a-t-il déclaré. Il est trop tôt pour ne serait-ce qu'envisager trouver un accord, a encore estimé Ali Khamenei.
Ils ne sont pas prêts… Nous non plus ! avait immédiatement twitté le président des Etats-Unis.
A Paris, le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères a appelé l'ensemble des acteurs concernés à la retenue et à la désescalade.
Les prix du pétrole flambent…
Les cours du baril de brut ont brusquement grimpé après l'annonce de l’incident dans le golfe d'Oman…
Le 12 mai, alors que le Premier ministre japonais Shinzo Abe était en visite officielle à Téhéran pour tenter de faire baisser les tensions entre la République islamique et les États-Unis, 4 navires* avaient déjà été endommagés par des actes de sabotage attribués à l'Iran par l'Arabie saoudite. Les États-Unis avaient alors parlé d'une attaque aux mines.
*2 Saoudiens, un Emirati et un Norvégien, dont 3 pétroliers
** des Pétroliers norvégien et japonais pris pour cible
