Espagne : 12 députés d’extrême droite au parlement d’Andalousie
- Détails
- Catégorie : Actualité internationale
- Publié le Lundi, 03 Décembre 2018 11:00
Au parlement régional en Andalousie, le parti socialiste espagnol reste majoritaire avec 33 élus sur 109 mais Vox, a remporté 12 sièges, soit plus du double des prévisions des sondages qui le créditaient de 5 !
Le petit parti d’extrême droite a été fondé en 2013. Il s’oppose à l'immigration illégale et à l'indépendantisme catalan.
Les Andalous se sont débarrassés de 36 ans de régime socialiste, s’est félicité Santiago Abascal, le leader populiste en célébrant son triomphe. Habituellement, c’était le parti conservateur (PP) qui rassemblait les voix les plus à droite. Ce résultat est qualifié de tremblement de terre par le quotidien El Païs… Un retour historique qui ne s’était pas produit depuis la fin du franquisme le retour de la démocratie en Espagne à la mort du dictateur en 1975.
C'est très symbolique parce que depuis 40 ans, il n'y avait pas de percée de l'extrême droite, résume Melina Huet, correspondante de France 24.
Revers important pour le Premier ministre socialiste Pedro Sanchez, le PSOE (Parti socialiste ouvrier espagnol) enregistre le pire résultat de son histoire en Andalousie.
Depuis 1982, il dirige seul ou en coalition cette région méridionale de 8,4 millions mais il n'a pas réussi à faire reculer le chômage. De plus le PSOE a été éclaboussé par un vaste scandale dans lequel sont impliqués 2 anciens dirigeants.
Les sièges obtenus par ses alliés de la gauche radicale ne lui suffiront pas pour parvenir à la majorité absolue de 55 sièges pour former un gouvernement.
Marine Le Pen a adressé ses vives et chaleureuses félicitations à ses amis de Vox… Un score très significatif pour un jeune et dynamique mouvement, s’est réjoui la présidente du Rassemblement national sur Twitter.
Hagamos España grande de nuevo…
Faisons de l'Espagne un grand pays à nouveau… Les positions de Vox font écho à celles de Donald Trump, comme celles de construire de hauts murs à Ceuta et Melilla, ces 2 enclaves entre le Maroc et l'Espagne constituant des points de passage pour des milliers d'immigrants clandestins.