Syrie : réunion du Conseil de sécurité de l’Onu après une attaque chimique à Douma

Après l'utilisation présumée d’armes chimiques à Douma, dans la Ghouta orientale, les réactions indignées de la communauté internationale se sont multipliées.

De nombreux morts, y compris des femmes et des enfants, dans une attaque CHIMIQUE insensée en Syrie, a vitupéré Donald Trump sur Twitter, assurant qu'il faudra en payer le prix fort et pointant la responsabilité de la Russie et de l'Iran, qualifié d'animal…

Le régime syrien et ses alliés continuent de démentir. Les allégations d'utilisation d'armes chimiques sont devenues une rengaine ennuyeuse et pas convaincante, excepté pour quelques pays qui (...) soutiennent le terrorisme en Syrie, a-t-on rappelé au ministère syrien des Affaires étrangères. Une intervention militaire pour des prétextes fabriqués en Syrie pourrait mener aux plus lourdes conséquences…, a mis en garde Moscou.

L’Union européenne (UE) déplore telles armes soient encore utilisées, en particulier contre des civils et a appelé à une réaction immédiate. 9 pays membres du Conseil de sécurité des Nations unies, dont la France et les États-Unis, ont demandé la tenue d'une réunion d'urgence. Le Pérou, qui assure la présidence de l'instance en avril, doit en confirmer la tenue, ce 9 avril à New York à 19 h GMT.

Le président Macron, a déclaré à plusieurs reprises que toute utilisation avérée d'armes chimiques était une ligne rouge et donnerait lieu à une riposte militaire française. Il s'est également entretenu avec Donald Trump, à qui il a fait savoir qu'il condamnait les attaques chimiques du 7 avril. Selon l'Élysée, les 2 dirigeants se sont entendus pour coordonner leurs actions et leurs initiatives. La France assumera toutes ses responsabilités, a affirmé le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian.

Dans la matinée des missiles ont frappé la base T-4 de Tiyas, un aéroport militaire syrien situé entre les villes de Homs et Palmyre. Des morts et des blessés dans la frappe de missiles sur l'aéroport de Tayfur, avait indiqué l’agence Sana, citant une source militaire. La France et les États-Unis nient être impliqués. Ce n'est pas nous ! a affirmé le colonel Patrik Steiger, porte-parole de l'état-major des armées françaises. En ce moment, le département de la Défense ne mène pas des frappes aériennes en Syrie, a déclaré un porte-parole du Pentagone. Toutefois, nous continuons à observer de près la situation et nous soutenons les efforts diplomatiques visant à faire rendre des comptes à ceux qui utilisent des armes chimique… a-t-il précisé.

2 F-15 de l'armée israélienne ont frappé l'aérodrome à l'aide de 8 missiles téléguidés depuis le territoire libanais, a indiqué le ministère russe de la Défense.