Autres cieux... Philippines : l'EI vise un califat dans le sud de l'archipelPhilippines : l'EI vise un califat dans le sud de l'archipel
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- Catégorie : Actualité internationale
- Publié le Lundi, 12 Juin 2017 08:32
Marawi se trouve depuis le 23 mai sous le feu de combats entre groupes islamistes armés et forces de sécurité du pays. La ville est située sur l'île de Mindanao, dans le sud du pays, une région en majorité musulmane.
Le nombre d’activistes ayant prêté allégeance à l'organisation État islamique (EI) est estimé entre 30 et 40 mais ils tiennent tête à l’armée philippine qui a du recevoir l’aide des Etats-Unis…
L'armée philippine a eu recours au bombardement aérien. Nous procédons à des frappes chirurgicales, a indiqué un porte-parole local.
Les heurts ont pour origine une perquisition menée contre une cache supposé d’Isnilon Hapilon, leader de Daesh dans la région.
Des dizaines de combattants ont tenté de les repousser, avant de saccager la ville en brandissant des drapeaux noirs de l'EI.
IAu bout de 2 jours, l’armée philippine a bombardé jeudi les sites où sont retranchés les djihadistes. Après la décapitation d’un chef de la police locale, le président Rodrigo Dutert a affirmé qu'il pourrait étendre la loi martiale à l'ensemble du payssnilon Hapilon est considéré comme un dangereux terroriste par Américains qui a mis à prix sa tête pour 5 millions de $ !
Il tente d’établir un califat dans la région et s'efforce d'unifier les djihadistes philippins qui ont fait allégeance à l'EI, notamment le groupe Maute une organisation extrémiste née en 2013 et responsable de plusieurs affrontements meurtriers dans la région de Marawi ces 12 derniers mois.
D’autre part, Abu Sayyaf, le groupe terroriste historique aux Philippines, existe depuis les années 1990, Il a prêté allégeance à l'EI au cours de l'été 2014. Abu Sayyaf a multiplié les enlèvements de centaines de Philippins et d'étrangers, exigeant des rançons contre leur libération. Ses membres ont décapité un ressortissant allemand au début 2017 et 2 Canadiens en 2016.
La rébellion, divisée en plusieurs entités, réclame son indépendance. La région est particulièrement instable depuis les années 1970. Des négociations sont engagées avec les gouvernements successifs sans avancée concrète. Depuis des années, les combats cette indépendance ont fait plus de 130 000 morts…
