L’Ecosse ne veut pas du Brexit

A l'heure de l’activation de l’article 50, qui lancera officiellement le processus de sortie de l’Union européenne, Theresa May, première ministre britannique a réservé sa première visite à l’Ecosse.

Elle espèrait convaincre son homologue Nicola Sturgeon l’idée d’un référendum d’indépendance est mauvaise.

Compte tenu de ce qui se disait dans les médias ce week-endj’avais l’impression, que Theresa May venait proposer quelque chose pour que l’Ecosse ait plus de pouvoir, a répliqué Nicola Sturgeon. Mais… ce n’est pas le cas ! Il n’y a pas de réelles garanties que Westminster nous redistribue les pouvoirs récupérés à Bruxelles…

L’Ecosse, qui avaient voté contre le Brexit à 62%, ne veut pas subir les effets du divorce avec l’UE. Les députés du Parlement écossais, dominé par les indépendantistes du parti national SNP,

reprennent la procédure pour demander à Londres d’accepter un nouveau référendum, après celui de septembre 2014 où les Ecossais avaient finalement rejeté l’indépendance. A l’origine, le Parlement régional devait se prononcer ce 22 mars mais l'attentat de Westminster avait entrainé  le report du vote. 

Alors que la Grande-Bretagne quitte l’Union européenne et que nous endossons un nouveau rôle au niveau mondial, la force et la stabilité de notre union vont devenir encore plus importants, a répété Theresa May.

Mais le désir des Ecossais de se détacher du Royaume-Uni est intimement lié à la rupture, en passe d'être officialisée, entre la Grande-Bretagne et l'Union européenne.