28 mai 2019 : Journée mondiale de l’hygiène menstruelle

Cette journée a été instaurée 2014, par WASH United.

L’objectif est de faciliter l’accès à de bonnes conditions d’hygiène ainsi que de briser les tabous sur règles.

Au moins 270 partenaires soutiennent l’initiative. Ils se sont engagés à pour faire de l'hygiène menstruelle une priorité dans le monde entier. C’est-à-dire obtenir l’accès à des produits propres pour absorber ou recueillir le sang, pouvoir changer ces dispositifs aussi souvent que nécessaire en toute intimité, pendant toute la durée de la menstruation, ainsi que disposer d'Installations sanitaires pour utiliser de l’eau et du savon pour se laver.

Ces conditions élémentaires semblent évidentes, pourtant elles sont très loin d’être généralisées…

2,4 milliards d'êtres humains vivent sans toilettes !!

Et même dans les pays développés, de nombreuses femmes et des adolescentes en particulier n’ont pas les moyens d’acheter des produits adaptés.

Et les conséquences sont multiples : niveau d’instruction affaibli mais aussi maladies infectieuses, handicaps divers et impact sur le taux de fécondité. 30 % à 50 % des infections prénatales.

De plus, le silence actuel sur la menstruation des femmes et des adolescentes les prive d'une information importante concernant leur propre corps, leur santé, leurs droits à l'éducation et enfin au respect de la dignité et des droits de la personne humaine.

Pour les adolescentes, leur image est dégradée par les attitudes et comportements critiques envers les menstruations.

Aux États-Unis, de nombreuses adolescentes ne peuvent pas acheter les protections nécessaires. Elles manquent l'école pour éviter d'avoir des vêtements tachés et ne pas avoir à les demander à l’infirmerie.

En Inde, certaines femmes ne s'alimentent pas ou ne prennent pas de douches pendant les règles, en raison des préjugés…

En Afrique subsaharienne, les adolescentes manquent jusqu'à 5 jours par mois ou abandonnent complètement l'école uniquement parce qu'elles n'ont ni protections hygiéniques, ni accès à l'eau et à un endroit pour se laver.

A l’inverse, un programme pour les sanitaires en milieu scolaire dans le Bangladesh a augmenté la scolarisation des filles à l'école de 11%…

A l'échelle mondiale, 47 % de toutes les écoles possèdent de l’eau et des sanitaires !

Dans les pays en développement, quand les toilettes pour filles existent, il n’y a que trop rarement des bacs pour collecter les protections souillées. Elles sont abandonnées n’importe où et jonchent le sol au mépris des impacts environnementaux et de la gène psychologique.

 

Depuis 2015, l’association Règles élémentaires 

organise à Paris la collecte de protections pour toutes celles qui en ont besoin.