4 avril : Journée internationale contre l’usage des mines anti personnel

Les mines anti-personnel sont des engins explosifs placés au niveau du sol ou en-dessous. Ils sont destinés à exploser au passage d'un véhicule ou un piéton.

Après la résolution des conflits, ces dispositifs restent enfouis sous terre où ils continuent de faire des victimes et des handicapés toutes les 2 h dans le monde pendant de très longues années…

Le rapport de l’Observatoire des mines* montre que le nombre de nouvelles victimes de mines antipersonnel – industrielles ou de fabrication artisanale – et autres restes explosifs de guerre a quasiment doublé en un an : en 2015, au moins 6 461 personnes ont été tuées ou blessées par ces armes, contre 3 695 en 2014, soit une augmentation de 75 %. Ce chiffre représente le bilan le plus lourd enregistré par l’Observatoire depuis 2006. Le nombre de victimes repart à la hausse après 15 ans de baisse continue.

Une journée internationale annuelle consacrée à la sensibilisation à ce problème été décidée par l'ONU le 8 décembre 2005. La date du 4 avril a été retenue.

En cette Journée internationale, nous réaffirmons notre engagement en faveur d’un monde exempt du danger que représentent les mines. L'ONU est fermement résolue à mieux informer et à lancer des initiatives visant à les éliminer dans le monde entier, a déclaré Ban Ki-moon, Secrétaire général de l'ONU, le 4 avril 2013

Un Traité d'interdiction des mines a pourtant été signé en 1997 mais il reste bien souvent ignoré. Un traité d'interdiction trop souvent ignoré… D’ailleurs, ni les Etats-Unis d'Amérique, ni la Russie, ni la Chine, ni l'Inde ne l’ont ratifié !

Concernent les mines antipersonnel, les restes explosifs de guerre et les personnes ayant survécu aux effets dévastateurs de ces engins. Les états membres sont régulièrement encouragés à s’engager envers tous les éléments relatifs au désarmement, au droit humanitaire et aux droits de l’homme. 

Liste des états membres et dates de signature

*Publié chaque année, le rapport de l’Observatoire des mines, dont Handicap International assure la coordination avec trois autres ONG, dresse un bilan de l’application du Traité d’Ottawa qui interdit l’emploi, la production, le transfert et le stockage des mines antipersonnel. Téléchargez le rapport 2016 (en anglais)