Marseille : Une ado de 13 ans violée dans la rue en plein jour

L'agression a eu lieu le jeudi 4 août vers 17h, près du boulevard National non loin du centre ville, dans le 3e arrondissement de Marseille.

En rentrant chez elle, l'adolescente, très choquée, était incapable de parler. Elle a simplement dit qu'elle souffrait de maux de ventre et s'est évanouie avant d'être hospitalisée en pédiatrie à l'hôpital de la Timone. Les examens ont alors mis en évidence des violences sexuelles très importantes.

La mère de la jeune fille a déposé plainte au commissariat du centre-ville. Mais dans l'immédiat les policiers n'ont pu entendre la victime. Avec l'aide d'un psychiatre, l'adolescente a cependant reconstitué les faits. Par des dessins, elle a réussi à expliquer que trois individus l'avaient attaqué et que l'un d'entre eux l'avait violée pendant que les deux autres l'immobilisait.

Les policiers de la brigade des mineurs de la Sûreté départementale de Marseille sont en charge de l'affaire. Les investigations n'ont pas encore permis de dresser des portraits-robots, mais la police dispose de l'ADN du violeur, recueilli grâce aux analyses médicales.
Une telle agression sexuelle d'un enfant aussi jeune dans un tel contexte est très rare à Marseille, estime syndicaliste policier.

Toutefois, fin juillet 2010, deux mineurs avaient été mis en examen pour viol après avoir agressé en plein après-midi une baigneuse de 17 ans sur la plage des Catalans, dans le centre-ville de Marseille.

Pour ce qui concerne l'affaire actuelle, s'il apparaît que la jeune fille a bien été victime d'une agression sexuelle violente, les circonstances restent encore incertaines, a déclaré le procureur de la République Jacques Dallest.

La mineure a en effet raconté un enlèvement en voiture suivi d'un viol, les policiers n'excluent pas l'hypothèse qu'elle ait pu connaître au moins un de ses agresseurs.

Les enquêteurs travaillent sur cette version et s'emploient à cerner la personnalité de la victime et ses fréquentations ainsi qu'à préciser son emploi du temps le jour des faits, ajoutant qu'un examen psychologique avait été ordonné. La famille de la victime était connue des services sociaux.