jusqu'au 15 juillet 2018 : Foujita au Musée Maillol
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- Catégorie : Agenda
- Publié le Lundi, 02 Avril 2018 17:59
50 ans après sa mort, Foujita, peindre dans les années folles la première grande exposition consacrée au peintre japonais.
200 œuvres, issues de la première période parisienne, témoignent
de la diversité du travail de Léonard Tsuguharu Foujita, entre 1913 et 1931 :
paysages, compositions mystiques, des nus féminins sur fond blanc ou les encore
autoportraits de l’artiste…
C'est aussi pendant cette période où il vit à
Montparnasse, à quelques rues de chez Soutine ou Modigliani, que Foujita peint
ses chats, partenaires complices et figures majeures de son œuvre.
A voir au musée Maillol à Paris jusqu'au 15 juillet.
Gouache, Aquarelle, peinture à l'huile : l’Art de la délicatesse
La finesse, voilà le fil directeur, estime Sylvie Buisson, co commissaire de l'exposition. Le moindre petit détail est travaillé avec une dextérité extraordinaire. C'est un calligraphe ! conclut-elle. On a l'impression de voir une peinture sur porcelaine ou sur ivoire mais en s'approchant, c'est bien une peinture à l'huile, renchérit son homologue Anne Le Diberder,
90 prêts exceptionnels consentis par des collectionneurs dont la Petite fille au capuchon.
Le regard de cette petite fille est très perçant. Elle nous regarde fixement. Et pourtant c'est une petite fille quasiment irréelle. On dirait un manga. Il y a une référence japonaise évidente mais avec une technique tout à fait occidentale, analyse Anne Le Diberder.
Le regard de cette petite fille est très perçant. Elle nous regarde fixement. Et pourtant c'est une petite fille quasiment irréelle. On dirait un manga. Il y a une référence japonaise évidente mais avec une technique tout à fait occidentale, analyse Anne Le Diberder.
Parmi les surprises du parcours, 4 panneaux spectaculaires de 3X3 mètres auxquels le peintre a consacré une grande partie de l’année 1928. L’un d’eux s’intitule Composition au lion. Un lion en cage est entouré d'hommes et de femmes, dont certains sont nus…
C'est un hommage à ce que l'on appelle les nus académiques, explique Anne Le Diberder, Il y a aussi les Trois Grâces, clin d’œil à Velasquez et un couple s'enlaçant qui rappelle Le Baiser de Rodin.
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