Des composants toxiques dans presque toutes les couches jetables pour bébé
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- Catégorie : Santé
- Publié le Jeudi, 26 Janvier 2017 10:18
Pesticides, comme le glyphosate (principe actif Roundup de Monsanto), des dioxines, des hydrocarbures aromatiques (?) polycycliques (HAP) et des traces de composés organiques volatils. Or, le glyphosate, célèbre substance désherbante, a été classée probablement cancérogène par le Centre international de recherche sur le cancer (Circ).
Carrefour Baby Eco Planet et Pampers Baby Dry, affichent les plus mauvais résultats. Avant d'apporter des éléments de réponses, nous souhaitons connaître cette étude, indique une porte-parole de Carrefour qui ajoute respecter scrupuleusement la réglementation en vigueur.
Même discours chez Pampers, leader incontesté du marché. Sur les paquets, il est seulement inscrit que les couches sont douces comme de la soie ! Rien d’explicite sur la composition des produits. Surprenant mais, pour l’instant, ce n'est pas illégal ! Contrairement aux cosmétiques, la réglementation n’exige aucun détail des ingrédients pour type de produits…
Un bébé utilisera environ 4 500 couches jetables en 3 ans
Les langes jetables sont conçus avec de la cellulose, fibre issue du bois et différentes matières plastiques, qui, justement donne la fameuse douceur revendiquée par Pampers…Les marques Love & Green et Mots d'enfants de Leclerc sont les seules à ne pas contenir de substance toxique. Pourtant, elles ne sont pas les plus chères ! A 20 centimes d’€ la couche, Mots d'enfants se classe parmi les prix les plus bas du marché. Preuve que c'est possible ! souligne 60 millions de consommateurs. Nous utilisons au maximum... des matières naturelles. C'est notre combat ! affirme de son côté Céline Augusto, cofondatrice de Love & Green. Nos couches sont composées de 40% à 50% de cellulose et nous utilisons des bioplastiques, souvent délaissées par les concurrents… Au royaume du profit plastiques, pétrolum, etc. coûtent moins cher !
A la demande de Love
and Green, un contrôle qualité a d’ailleurs été réalisé en octobre par un
laboratoire indépendant. L'analyse de la composition des couches Pampers avait déjà
révélé la présence de HAP,dérivés du pétrole classés cancérogènes par l'U.E. 
Même si le risque sanitaire reste à déterminer, la présence de composants potentiellement cancérigènes dans de tels produits est inacceptable !, fustige 60 000 millions de consomateurs, en enjoignant les fabricants à plus de transparence. Pour assurer une bonne information, la mention des matières premières et des différents composants doit être obligatoire sur les couches, recommande le mensuel Le magazine édité par l'Institut national de la consommation (INC) estime ainsi qu'il est temps de modifier la législation et d’instaurer des contrôles plus stricts pour bien protéger les fesses des petits.
Après les doutes sur les tampons hygiéniques, le cabinet de Martine Pinville, secrétaire d'Etat chargée du Commerce et de la Consommation, assure faire preuve de vigilance. Contacté à ce sujet par Le Figaro, un communiqué répond qu’il est nécessaire de s'appuyer sur une analyse de risque dédiée Pour définir les niveaux acceptables en traces de produits chimiques dans les couches. A cette fin, Martine Pinville a déclaré avoir saisi l'Anses (Agence nationale de la sécurité sanitaire),l'année dernière. La Secrétaire d'Etat a également demandé des analyses complémentaires. En précisant qu'il n'existe aucune réglementation technique…
