Changement d’heure : et si c'était le dernier ?

Le printemps, bien maussade sur l’ensemble du pays, n’a pas empêché le retour de l'heure d'été dans la nuit du 24 au 25 mars. Une heure de sommeil volée avec désormais 2h d’avance le soleil et donc 14h à midi jusqu’au mois d’octobre…

Tout cela instauré en 1976 au nom d’incontournables économies d’énergie sur l’éclairage, soit aujourd'hui 1% de la consommation totale. Autant dire des bouts de chandelles…

Dans cet océan d’absurdités, une ampoule semble cependant s’être allumée dans la tête de certains députés européens pour éclairer la lanterne de la clairvoyance : elles et ils ont voté ce 8 février une résolution visant à mettre fin à ce tout cirque peu profitable…

En revanche, le manque de sommeil engendré par ce décalage provoque de vrais problèmes de santé, avance Karima Delli, l’élue EELV à l'origine de la proposition. Et cela provoque une hausse de 40% des accidents de la route dans les jours qui suivent… insiste-t-elle en s’appuyant sur les conclusions d’un rapport d’évaluation sur l’impact sanitaire des changements d’heure.

Le texte doit encore être soumis à la Commission européenne et aux dirigeants des Etats membres. Evidemment.