Syrie : 22 enfants meurent dans le bombardement d’une école à Idlib

Le 26 octobre 2016, 22 enfants et 6 enseignants sont morts lors de frappes aériennes qui ont touché sur une école de la province d’Idlib au nord-ouest de la Syrie.

La région un bastion de Jaich Al-Fatah, une coalition regroupant des rebelles islamistes et des djihadistes du Front Fateh Al-Cham.

Ici, il n’y a que des civils, il n’y a pas de siège militaire de groupes rebelles, a cependant assuré un habitant qui a participé aux secours, après la tragédie. Dès le lendemain, Ban Ki-moon, secrétaire général de l’ONU, a exigé une enquête impartiale.  

Si de tels actes horribles continuent d’être commis, c’est en grande partie parce que leurs auteurs, qu’ils se trouvent dans les allées du pouvoir ou participent à une insurrection, ne craignent pas la justice. Il faut les détromper, a-t-il affirmé.

Pour bombarder il faut des avions. Donc, soit c’est le régime de Bachar Al-Assad, soit ce sont Russes…, a déclaré Jean-Marc Ayrault en conférence de presse à Paris.
Le pays n’a rien à voir avec cette attaque, s’est défendu Maria Zakharova, porte-parole de la diplomatie russe. Or, Moscou appuie Bachar Al-Assad à l’aide de son aviation et si la Russie affirme ne viser que des terroristes, elle a été accusée à plusieurs reprises de tuer des civils. Si elle est délibérée, cette attaque peut s’apparenter à un crime de guerre, a encore dénoncé Ban Ki-moon.