Georges Tron : levée de l'immunité parlementaire ?

C'est pas le pied, pour l'homme Tron !

Le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, a été saisi pour lever l'immunité parlementaire de Georges Tron. Suite aux plaintes de trois anciennes employées municipales, il fait en effet l'objet d'une mesure de contrainte depuis le 22 juin.

L'ancien ministre de 53 ans semble avoir une passion pour prodiguer des massages des pieds non consenties avant de pousser plus haut ses assauts. Il a été mis en examen par le parquet d'Evry pour viols et agressions sexuelles en réunion et par personne ayant autorité. Ces crimes sont passibles de vingt ans de réclusion criminelle. Georges Tron a été laissé en liberté mais placé sous contrôle judiciaire. Maître Schnerb, son avocat a déclaré que son client s'en rapporte à la jurisprudence du bureau de l'Assemblée nationale, mais il entend, quoi qu'il arrive, s'abstenir de rencontrer les quelques personnes figurant sur le contrôle judiciaire.

Georges Tron avait démissionné de son poste de secrétaire d'Etat à la fonction publique le 29 mai, et devait retrouver son fauteuil de député jeudi. Il reste également maire (UMP) de Draveil (Essonne).