Meurtre d'Agnès : la question des responsabilités

Le corps d'Agnès Marin, 13 ans, a été découvert calciné, après des recherches dans les bois, le 18 novembre à Chambon-sur-Lignon en Haute-Loire. La jeune fille avait disparue depuis mercredi 16 novembre.

Une marche blanche à la mémoire de la victime a réuni, samedi matin, près de 4 000 personnes, dont la Maire de la commune de 2 800 habitants et son fils, le ministre de la Recherche Laurent Wauquiez. Les collégiens défilaient avec une banderole : Une étoile de plus dans le ciel…

Cet enfant a été tuée dans des conditions atroces, et violée avait informé le procureur de Haute-Loire, Jean-Yves Coquillat. Il avait précisé que le jeune suspect était muni d'objets qui lui ont permis de commettre le crime, ajoutant que ces éléments permettaient de penser et d'affirmer que le meurtre avait été commis avec préméditation.

Elle a été assassinée après avoir été violée par Mathieu, 17 ans, récidiviste sous contrôle judiciaire mais pourtant interne comme elle au Cévenol, un collège-lycée prônant une pédagogie ouverte… Le directeur de l'établissement a affirmé qu'il n'était pas au courant du passé de cet élève.

Au delà de l'horreur et de la colère, ce crime soulève de nombreuses questions sur les responsabilités dans ce meurtre :