Le journal Charlie Hebdo incendié

Les locaux de Charlie Hebdo ont été incendiés dans la nuit de ce mercredi alors qu'un numéro intitulé Charia Hebdo devait paraître avec Mahomet, rédacteur en chef et à la Une le titre 100 coups de fouet si vous n’êtes pas morts de rire illustrée par la caricature du prophète hilare.
Le site internet de l'hebdomadaire satirique internet a été également victime de piratage.

Pour continuer à travailler, la rédaction de Charlie hebdo a été accueillie au siège du quotidien Libération où ils réalisent un 4 pages qui devrait être disponible demain. L'agression a été qualifiée d'attentat par la classe politique, et le gouvernement est unanime de condamnation indignée…

L'incendie est un acte inqualifiable a déclaré le ministre de l'intérieur. Bien entendu, les forces de police vont faire l'impossible pour trouver les auteurs de cette agression, comme les auteurs des menaces qui ont été proférées par la voie d'internet, a-t-il ajouté. La liberté de la presse est une liberté sacrée dans notre pays, il faut absolument tout faire pour la préserver et c'est pour cela que, qu'on aime ou qu'on n'aime pas Charlie Hebdo, tout le monde, tous les Français doivent se sentir ce matin solidaires d'un journal qui exprime par son existence et par sa façon d'être, la liberté de la presse, a insisté Claude Guéant.
Ce n'est malheureusement pas la première fois que Charlie Hebdo est la victime d'agression de ce genre. En 2005, Philippe Val avait été menacé de mort en pleine affaire des caricatures…
De son côté, le Premier ministre, François Fillon, a fait part de son indignation et demandé au ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, que toute la lumière soit faite et que "les auteurs soient poursuivis.
La liberté d'expression est une valeur inaliénable de notre démocratie et toute atteinte à la liberté de la presse doit être condamnée avec la plus grande fermeté. Aucune cause ne saurait justifier une action violente, affirme le Premier ministre.