Libye : Kadhafi résiste toujours

Après 15 jours d'un mouvement de révolte sans précédent, Kadhafi continue de minimiser l'insurrection en Libye et reste sourd à la pression internationale…
Désormais, l'ensemble de la région est tombé aux mains des insurgés et plusieurs villes à l'ouest sont contrôlées par l'opposition. Les manifestants se préparent se prépare à marcher sur Tripoli.

La priorité, c'est de protéger les villes, de nous défendre, de ne pas perdre ce que nous avons gagné. L'étape suivante sera de mettre sur pied une armée d'union pour libérer Tripoli , déclare ce militaire. Il a rejoint les forces de l'opposition et se trouve dans un centre de maintenance de batteries anti-aériennes à Benghazi.

La communauté internationale poursuit ses pressions pour obtenir le départ du dirigeant libyen.
A Londres, le Premier ministre David Cameron juge légitime d'envisager la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne au dessus de la Libye. Il n'est pas acceptable que le colonel Kadhafi puisse assassiner son propre peuple, avec des avions et hélicoptères de combat.

Nous allons faire pression sur lui économiquement conjointement avec le reste de la communauté économique. Nous allons faire pression sur lui militairement, assure l'ambassadrice des Etats-Unis à l'ONU, Susan Rice. Nous cherchons tous les moyens de limiter la capacité de Kadhafi à se réarmer et se réapprovisionner en moyens financiers et militaires.

L'exode…
La Chine a déjà évacué 32 000 de ses ressortissants. Environ 2 000 Chinois sont encore sur le départ. Pékin a dépêché une frégate lance-missiles et des avions de transport militaires pour cette vaste opération.
Plusieurs milliers de Nigériens travaillent en Libye comme ouvriers clandestins. 1 500 se sont repliés à Dirkou, localité du Niger proche de la frontière libyenne. A la frontière tunisienne, la situation des réfugiés atteint un niveau de crise humanitaire. 70 000 personnes ont passé la frontière depuis le 20 février. 14 000 personnes ont traversé la frontière hier et 15 000 autres étaient encore attendues, selon une porte-parole du HCR.