Japon : typhon Talas, 41 morts et plus de 50 disparus

Après un séisme et un tsunami dévastateurs puis une catastrophe nucléaire, le Japon affronte une catastrophe naturelle de plus.

Des milliers de sinistrés restaient bloqués mardi dans l'ouest du Japon dévasté par le typhon Talas, qui a fait 41 morts et plus de 50 disparus.


Ce cyclone a traversé l'ouest de l'archipel samedi et dimanche.

Arrivé de l'Océan Pacifique, Talas est passé en Mer du Japon dimanche, après avoir traversé un bout de l'île de Honshu. Il a depuis été rétrogradé au rang de tempête tropicale, mais cette dépression, combinée aux basses pressions accompagnant le typhon Noru qui évolue actuellement au nord-est des côtes nippones, continuait mardi de provoquer de fortes pluies sur le nord du Japon.

Son passage a engendré des pluies torrentielles provoquant le débordement des rivières. Inondations et glissements de terrain ont détruit bâtiments et maisons.

La tornade s’est produite le lendemain de l'entrée dans ses fonctions vendredi du gouvernement de centre-gauche de Yoshihiko Noda, lequel a succédé au Premier ministre démissionnaire Naoto Kan critiqué pour sa gestion des catastrophes du 11 mars.

C’est le typhon le plus meurtrier depuis celui d'octobre 2004 responsable de près de cent morts. Les scènes de désolation après son passage étaient comparables à celles observées après le tsunami du 11 mars dernier, qui avait dévasté le nord est du Japon...


Les forces de secours constitués par des équipes de police, pompiers et de membres de l'armée continuent actuellement de rechercher des survivants et d’assurer un ravitaillement par voie aérienne. Après avoir apporté 1.000 litres d'eau potable en hélicoptère, nous prévoyons d'expédier du riz, des nouilles instantanées et des boissons plus tard dans la journée", a expliqué un responsable de la préfecture. A Wakayama, préfecture la plus touchée, les liaisons routières étaient totalement coupées. 4 500 restaient bloquées sur place.


Un bourg de la préfecture voisine de Nara comptait 400 personnes réfugiées dans des centres d'évacuation.