Syrie : les sanctions de l'Union Européenne

L'Union européenne a décrété un embargo sur les armes à la Syrie, où le gouvernement exerce une forte répression à l'encontre des manifestants depuis le début de l'insurrection, en mars dernier. L'UE interdit l'envoi d'armes et d'équipements qui pourraient être utilisés pour une répression interne, précise le communiqué.Les violences ont fait plusieurs centaines de morts. L'UE annonce un gel des avoir pour ces 13 responsables gouvernementaux syriens, particulièrement impliqués dans les violences et assortit cette mesure d'une interdiction à leur encontre de voyager à l'intérieur des 27 pays-membres. Le frère cadet du président syrien Bachar al-Assad, Maher, 43 ans, chef de la Garde républicaine, figure en tête de liste. Il précède ainsi le chef des renseignements généraux Ali Mamlouk, 65 ans, et le nouveau ministre de l'Intérieur, Mohammad Ibrahim al-Chaar, nommé le 28 avril. Les chefs respectifs de la sécurité politique, du renseignement militaire et du renseignement militaire de l'armée de l'air, Mohammed Dib Zeitoun, Abd al-Fatah Qudsiyah et Jamil Hassan sont également concernés ainsi que le colonel Hafez Makhlouf, 40 ans, qui dirige une unité des Renseignements généraux. De même Rami Makhlouf, 41 ans, homme d'affaires syrien associé à Maher al-Assad. Il qui finance le régime permettant la répression contre les manifestants. Les autres responsables visés sont : Atef Najib, un ancien responsable de la sécurité politique à Deraa , Amjad al-Abbas, chef de la sécurité politique à Banias et impliqué dans la répression des manifestants à Baida, Rustum Ghazali, chef du service de renseignement militaire pour le gouvernorat de Damas et enfin deux membres de la milice Shabiha, et du clan du président, Fawwaz al-Assad et Mundir al-Assad.