25 avril 2012 : Journée Mondiale de lutte contre le paludisme

En 2010, près de la moitié de la population mondiale, soit près de 3, 3 milliards de personnes, était exposée au risque de paludisme. Selon le Rapport mondial sur le paludisme 2010, le paludisme tue près de 800.000 personnes chaque année, principalement de jeunes enfants et des femmes enceintes. Les habitants des pays les plus pauvres sont les plus touchés.

alt

La Journée mondiale de lutte contre le paludisme - instituée par l'Assemblée mondiale de la Santé lors de sa 60e session en mai 2007 - a pour but de faire prendre conscience de l'effort mondial nécessaire pour lutter efficacement contre la maladie.

Elle donne l'occasion aux pays affectés de tirer parti des expériences des uns et des autres et de s'entraider

à de nouveaux bailleurs de fonds de rejoindre un partenariat mondial contre le paludisme;

aux institutions académiques et instituts de recherche d'attirer l'attention tant des experts que du grand public sur leurs progrès scientifiques et aux partenaires internationaux, aux entreprises et fondations de montrer les actions entreprises et de réfléchir aux moyens de développer davantage ce qui a bien marché.

Le thème de la Journée mondiale contre le paludisme 2012, Maintenir les progrès, Sauver des vies : Investir dans la lutte contre le paludisme, marque un tournant décisif dans l'histoire du contrôle du paludisme. La réduction de l'empreinte du paludisme, tel que ce fut le cas ces dix dernières années, comme la réapparition des parasites paludéens dépendent, dans une large mesure, des ressources qui seront investies dans les efforts de contrôle au cours des prochaines années.

Les efforts de la lutte contre le paludisme en Afrique pourraient être réduits à néant,


avertit une équipe internationale de chercheurs dans le Malaria Journal. En cause, l'émergence de médicaments antipaludiques de mauvaise qualité qui circulent sur le marché, soit délibérément contrefaits par des réseaux criminels soit de mauvaise de mauvaise facture en raison d’erreurs d’usines.

Ces deux types de non-conformité ne sont pas seulement dangereux pour le patient mais favorisent aussi l'émergence de la pharmaco résistance chez les parasites du paludisme.

Si des mesures urgentes ne sont prises tant en Afrique et qu’à l'étranger, affirment les experts, des millions de vies pourraient être mises en danger.
Les médicaments antipaludiques les plus efficaces sont les dérivés de l'artémisinine, qui ont l'avantage sur les autres médicaments antipaludiques (tels que la chloroquine et la méfloquine) d'avoir peu d'effets secondaires avec un mode d’action plus rapide.