Cyclisme : Raymond Poulidor est décédé

Raymond Poulidor est mort ce 13 novembre à l'âge de 83 ans.

Il est parti ce matin vers 2 h, a indiqué son épouse Gisèle à l'AFP. Il avait le cœur très fatigué, a-t-elle précisé. Admis début octobre au centre hospitalier de Saint-Léonard-de-Noblat, Raymond Poulidor n’est était pas ressorti.

Pour les Français, Poupou, était à la fois une légende du vélo et l’éternel deuxième : l'ancien champion cycliste, coureur infatigable après le maillot jaune, s'était retrouvé 8 fois sur le podium final du Tour de France entre 1962 et 1976, sans jamais réussir à l’emporter… malgré ce palmarès remarquable.

Au fil d'une carrière terminée à 40 ans, il a incarné le grand sportif aussi méritant que malchanceux !

Un personnage emblématique, adoré du public

Etre un Poulidor était devenu une expression pour signifie être condamné à la seconde place… Je suis devenu un nom commun, racontait-il avec le sourire

Raymond Poulidor était natif de Masbaraud-Mérignat (23) et résidait à Saint-Léonard-de-Noblat, où le Tour était passé en 2016. Il avait alors partagé un grand gâteau pour ses 80 ans avec Bernard Hinault et Bernard Thévenet, ex-vainqueurs du Tour.

Toujours présent au village-départ des étapes de la compétition, il continuait à signer des autographes à des admirateurs de tous âges. Il représente ce qu'est le vélo, un sport populaire et accessible, a déclaré Romain Bardet, le dernier Français à être monté sur le podium du Tour (2e en 2016, 3e en 2017), en saluant sa mémoire. Il faisait le lien avec le cyclisme ancré dans les territoires… sur le Tour mais aussi dans des courses de clochers… a-t-il ajouté. Un trait d'union générationnel, a-t-il résumé.

C’est un grand ami qui s'en va a déploré avec une grande tristesse, Eddy Merckx, 74 ans, quintuple vainqueur du Tour de France. Pendant ma carrière on était adversaires, mais après je l'ai côtoyé souvent (...), j'ai passé des vacances avec lui, une semaine à Combloux dans la neige des Alpes françaises, s’est souvenu champion belge.

Vas-y Poupou  ! : l'hommage de François Morel :