Pyrénées/Béarn : Un hélicoptère de l’armée pour poser les ourses ?

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Eleveurs, bergers, agriculteurs et autres opposants à la réintroduction de l’ours, 150 personnes environ se sont mobilisées dès 17h30, ce 3 octobre, aux passages stratégiques sur les routes des vallées béarnaises d’Aspe, Ossau, Barétous ou à Sarrance.

Prêts à former des barrages à l’aide de tracteurs, engins ou bras levés, ils sont fermement décidés à empêcher l’arrivée imminente des 2 ourses slovènes, annoncée pour cette nuit selon une rumeur que la préfecture n’a pas confirmée.

Le convoi aurait été aperçu en début d’après-midi à Toulouse, puis sur l’autoroute A64 en direction de Pau. Des guetteurs sillonnaient le Haut Béarn pour prévenir les militants sur le terrain de l’évolution de la situation. Au niveau du rond-point entre Louvie-Juzon et Izeste, tous les véhicules étaient contrôlés. La surveillance s’est poursuivie jusqu’à l’aube…

De toute façon, ils seraient fous de passer par la route, je pense qu'ils vont choisir un lâcher par hélicoptère, suppute Olivier Maurin, coprésident de la Fédération transpyrénéenne des éleveurs de montagne. Et contre un hélico de l’armée, alors là… on ne peux rien faire ! regrette-t-il.

A Pau, François de Rugy, le nouveau ministre de la transition écologique qui, en matière d’ours entendait appliquer la décision de Nicolas Hulot, avait assuré que le lâcher serait réalisé dans le plus grand secret, loin des de caméras.

Selon La Dépêche du Midi, le ministère aurait confirmé que les ourses seraient réintroduites avant la mi-octobre… Pour sa part, l'Office national de la forêt et de la faune sauvage, auquel la mission a été confiée,  a fixé est la date limite au 20 octobre, afin de leur laisser le temps d'apprivoiser leur nouveau territoire avant la période d'hibernation.