Sénégal : les pompiers de la conscience sont armés de leur seul courage

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En Casamance, dans le sud du Sénégal, les feux de brousse détruisent chaque année, un espace de forêts et/ou de terres agricoles équivalent à un million de terrains de football.

Pendant les 4 mois que dure de la saison sèche…

La déforestation a atteint un seuil critique.

Mais faute de moyens, l'État sénégalais ne fait…rien.

A 28 ans, Dikori Baldé dirige un groupe de pompiers de la conscience. En première ligne de la protection de l'environnement au Sénégal, ils sont sentinelles de protection de la forêt.

Dikori Baldé puise forces et énergie auprès d'un arbre âgé de 500 ans.

Ensuite, avec tous ceux qu’il a réussi à motiver, ils partent combattre le feu. Ils sont tous bénévoles.

Armés de leur seul courage ! Et sans eau…

Pendant qu'une partie d'entre eux part chercher du renfort à moto, les autres font parfois une heure de route à pied, en chaussettes…


Sur place, les moyens déployés sont dérisoires : branchages ou battes de caoutchouc…  c’est tout ce dont ils disposent pour maîtriser les incendies.

De plus, les départs de feux sont souvent le fait de trafiquants de bois transforment cette matière première en charbon.


Je n’ai pas besoin de vos explications… renvoie Dikori Baldé à l’un d’un d’eux pris sur le fait.  Après lui avoir rappeler qu’il risquait la prison pour mettre des vies en danger en ravageant la forêt, le chef pompier préfère l’engager pour éteindre les flammes.