Pau : un homme de 32 ans battu à mort par une dizaine d’ados

Un homme de 32 ans a été roué de coups par une dizaine de jeunes après une altercation.

Il a succombé à ses blessures. Son corps a été retrouvé dans le parc de l'avenue de Saragosse.

La victime de cette rixe collective est de nationalité française et originaire du Burkina Faso.

L’homme habitait dans le quartier, chez ses parents, et n’était pas connu des services de police.

Les faits se sont déroulés à la plaine de jeux, ce 18 mai vers 19h.

La police judiciaire et la sûreté départementale ont été saisies. 3 personnes ont été arrêtées et placées en garde à vue ce 21 mai.

2 mères de famille témoins de la scène, entendues par la police dans la nuit de vendredi à samedi ont indiqué que la victime avait été assaillie et rouée de coups, notamment avec une chaise et des barres de plexiglas par une douzaine de résidents mineurs. Alors qu’il était tombé au sol, au pied du mur de la caserne des pompiers, 4 d’entre eux auraient continué à le frapper à mains nues… Certaines personnes auraient tenté d'intervenir… Le lynchage accompli, les agresseurs se seraient dispersés dans toutes les directions. Alertés, les secours sont arrivés sur place rapidement. ils ont tenté durant 1h30 de ranimer le jeune homme. En vain.

Ce qui semble ressortir de ces témoignages c’est que s’ils étaient environ 10 ou 12 au début et moins nombreux à la fin, a rapporté Cécile Gensac, procureure de la République de Pau. L’hypothèse d’un règlement de comptes interne à la cité semble écartée.

Selon Le Monde, la magistrate n’était pas en mesure de confirmer l’âge des agresseurs présumés. Une enquête de flagrance a été ouverte pour faire la lumière sur les circonstances exactes de la mort. Une autopsie du corps aura lieu la semaine prochaine à l'institut médico-légal de Toulouse, a-t-elle ajouté.

François Bayrou, maire de la ville a condamné ces actes de violence : intolérables et criminels  et commis, circonstance aggravante, selon lui… par des adolescents !

Il existe dans certains quartiers des réseaux prêts à tout pour imposer leur loi, en s’abritant, souvent, derrière l’âge des délinquants, a-t-il dénoncé.